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NEWS PARANORMAL blog de Francine Perronnet

26 février 2016

Les extras terrestres et nous

« Elles visitent notre Terre depuis des milliers d’années et sont originaires d’Andromède, des Pléiades ou encore de Zeta Reticuli. On en dénombre pas moins de 80 espèces différentes et certaines nous ressemblent à s’y méprendre. » Voilà ce qu’a déclaré l’ancien ministre de la Défense canadien Paul Hellyer dans une interview accordé à la journaliste Sophie Shevardnadze de Russia Today le 30 décembre dernier.

C’est en 2005 que l’ancien dirigeant des forces armées canadiennes, aujourd’hui âgé de 90 ans s’était exprimé publiquement pour la première fois sur le sujet lors d’une conférence de presse donnée à l’Université de Toronto. « Les OVNIs sont aussi réels que les avions qui volent au dessus de nos têtes » avait-il lâché à l’époque.

Neuf ans plus tard, l’ex-politicien continue d’enquêter sur le sujet et rappelle que si le dossier OVNI est discrédité par un enrobage de fantaisie, il s’agit d’un phénomène bien réel, connu des forces armées et surtout pris extrêmement au sérieux par ces dernières.

 

 

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 déclaration de Paul Hellyer  datant de novembre 2005.

Source : Russia Today

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26 février 2016

Les treizes lignées sataniques

Laurent Glauzy Les 13 lignées sataniques

26 février 2016

Ufologie , on tourne en rond n ' est ce pas ?

ob_e4914d_snap86La base de Groom Lake, isolée dans les recoins d'une région militaire du Nevada (USA), n'existait officiellement pas il y a encore quelques temps. Signalée sur aucune carte publique, son existence est pourtant un secret de polichinelle depuis des années. 

Le voile officiel tombe définitivement le 18 avril 2000, quand est diffusée sur le site Internet de TerraServer une série de photographies récentes de la base, prises par un satellite lancé conjointement par Aerial Images Inc., une compagnie américaine privée, et l'Agence Spatiale Russe. Elles sont de grande qualité, montrant tout depuis les bus et hangars jusqu'à un appareil recouvert d'une bâche. 

Un lieu propice 

L'histoire de Groom Lake débute véritablement au début du Printemps 1955. A l'époque la CIA recherche un site pour procéder aux essais du nouvel avion espion mis au point par Lockheed, le U-2. L'appareil doit être testé à l'abri des regards indiscrets, mais aussi en un lieu offrant une piste suffisamment longue et résistante pour supporter le poids du nouvel appareil, des réserves de carburant considérables, et la proximité d'une administration militaire pour la logistique. On pense tout d'abord naturellement à la base d’Edwards, spécialisée dans les essais d'avions expérimentaux, mais ce candidat est finalement rejeté, étant donné le niveau de secret requis : Edwards est déjà trop connue et forcément déjà le sujet de trop d'observations. 

C'est donc un lieu entièrement nouveau qui est choisi, dans une région isolée du Nevada. Plus exactement, il s'agit d'une petite installation près du lac asséché de Groom, cachée entre deux montagnes dans Emigrant Valley. Le lieu se situe dans une zone administrative référencée par d'anciennes cartes du gouvernement comme la « Zone 51 ». Dans cette petite base, utilisée pour des essais aériens durant la guerre, ne se trouvent que deux hangars, quelques caravanes, et une piste d'atterrissage trop courte. Beaucoup de travaux en perspective. Cependant, l'avantage de sa localisation est sans pareil, dans une zone déjà largement interdite au public : elle est entourée de la zone militaire de Nellis (Nellis Bombing and Gunnery Range) où se trouve l'installation secrète de Mercury, du Site d'Essais nucléaires du Nevada (Nevada Test Site) dont les retombées n'épargneront pas Groom Lake et son personnel. 

La base de Nellis (au Sud-Est de la zone, près des installations de Blue Diamond également) servira de centre administratif responsable de la base. Les travaux commencent donc près du lac asséché de Groom, à commencer par les éléments les plus importants : la piste, que l'on allonge de 5000 à 8000 pieds, et les réservoirs de carburant. 

situation géographique 

Peut-être est-ce l'aspect aride et quelque peu désolé de la zone qui donnent à la base le nom ironique de « Watertown » - qu'elle gardera jusqu'en 1960 - mais ce serait oublier la petite ville du même nom de l'état de New York, où est né Allen Dulles, directeur de la CIA de l'époque et principal sponsor du projet U-2. Les quelques misérables bâtiments de l'endroit vont amener les ouvriers qui y travaillent à lui donner le surnom ironique de « ranch du paradis », ou « le ranch ». 

S'il est difficile de cacher l'existence de cette base (dont l'existence est en fait déclarée dès 1955 par l’AEC qui en a la responsabilité administrative), on va surtout s'attacher à dissimuler sa véritable activité. Les employés, qu'ils soient manutentionnaires ou autres, sont tous déclarés comme « consultants du gouvernement », en raison d'une loi du Nevada obligeant à déclarer l'activité de tout travailleur de l'état... sauf des employés gouvernementaux. Il n'est bien sûr pas question d'indiquer que la base a été construite pour tester un nouvel avion espion et entraîner ses pilotes, et en 1957 un livret d'information de l’AEC, s'il ne nie par l'existence du U-2, lui prête des objectifs d'observation météo à haute altitude, sous la responsabilité du NACA (ancêtre de la NASA). 

On ira même jusqu'à, dans l'hypothèse où l'un des appareils serait perdu hors du site, peindre les insignes du NACA sur les appareils pour plus de crédibilité. En fait le programme U-2 est sous la responsabilité conjointe de la CIA et de l’USAF. 

Tout le monde croit que cet endroit dépend de l'armée de l'air, parce que Nellis est une base aérienne. En réalité, la Zone 51 est sous le contrôle de la Navy. Il en est de même de la Zone 2, qui fut construite pour servir d'entrepôt souterrain pour l’AEC. 

Nouveaux appareils 

Après le U-2 vient le A-12, une réponse de la CIA aux U-2 abattus par les Soviétiques. Cet appareil - dont les SR-71 de l’USAF ne seront que des versions moins élaborées par la suite- est élaboré dans le cadre du projet "Oxcart" (charrette à bœufs !) ou du nom plus sexy de "Cygnus". Il est testé à Groom Lake de avril 1962 à juin 1968. 

C'est au milieu des années 1970, où l'activité de la base, un temps ralentie, reprend avec des programmes allant du XST au missile de croisière Senior Prom, que l'on décide subitement de changer l'identification de la zone aérienne environnante. On l'appellera dorénavant Dreamland, probablement en raison d'un poème d'Egard Poe du même nom. 

Suivent divers autres avions expérimentaux, tels que le SR-71, le chasseur F-117A (programme Senior Trend), le bombardier B-2, et enfin le fameux Aurora. 

L'Aurora 

L’Aurora (1984 ?), dont le nom mythologique fait penser à un programme d'appareil de reconnaissance Lockheed, et à un niveau de classification supérieur à celui d'autres programmes à plusieurs mots tels que celui du F-117. 

En 1986 apparaît dans une demande de budget du Département de la Défense une ligne désignée Aurora associée à un budget de 80 millions $, avec une augmentation de la dépense à 2,272 milliards $ prévue pour l'année suivante. En fait le financement n'est pas accordé pour cette désignation, mais une augmentation équivalente est attribuée pour les Special Update Program et Selected Activities. 

Les médias en parlent en 1987 et 1988. En août 1989 en Mer du Nord, Chris Gibson, ingénieur en exploration pétrolière à l'époque et membre du British Royal Observer Corps (ROC) observe un appareil de la forme d'un triangle isocèle en plein ravitaillement depuis un Stratotanker, accompagné de deux F-111. S'agissait-il de l’Aurora ou d'un chasseur furtif Northrop A-17 ? 

On dit l'appareil capable d'évoluer à Mach 8. L'endroit est donc un endroit privilégié pour observer des objets volants à la fois secrets et peu communs, et c'est là où commence le folklore de la zone 51. 

Étranges observations 

Diverses observations sont faites dans la région : lumières, objets triangulaires, que beaucoup expliquent par le vol du bombardier furtif B-2, de la famille des "ailes volantes". Bien que quasiment indétectable au radar, il donna lieu en 1988 à des témoignages similaires à ceux des années 1950, portant sur des objets triangulaires. 

Dans son « Rôle de la CIA dans l'étude des ovnis », l'agence de renseignement reconnaît que certains cas étudiés par le projet Blue Book furent secrètement identifiés comme des vols de U-2, bien qu’ officiellement expliqués par d'autres phénomènes (ballons, reflets, etc.). En effet à ses débuts l'appareil n'était pas peint en noir mais avait un aspect métallique, argenté, susceptible de générer de forts reflets lumineux, au coucher du soleil par exemple. En fait, la CIA n'hésite pas à affirmer que la moitié des observations est due à cet appareil. 

L'Aurora également, va faire des siennes. Succédant en 1984 au SR-71. Lockheed est chargé du développement et la division Rocketdyne de Rockwell responsable des moteurs. Les années suivantes, les habitants de Californie du Sud et d'autres régions comme l'Europe du Nord commencent à entendre des grondements ressemblant à des tremblements de terre et à voir des objets volants extraordinaires volant à plusieurs fois la vitesse du son. Les appareils ressemblent à des triangles géants. En 1990, des reporters de Aviation Week & Space Technology deviennent convaincu qu'un "bond quantique à eu lieu" dans l'aviation dans le plus grand secret. Cependant, le gouvernement américain continue de nier l'existence de L’Aurora. 

En 1995, une bande vidéo issue d'une caméra de sécurité de la base de Nellis est communiquée clandestinement à des ufologues. Sur cette vidéo, on voit un engin métallique s'élevant dans le ciel. 

Ces images seront authentifiées par plusieurs analystes militaires, experts dans les questions de défense, notamment par Bill Sweetman, spécialiste de la technologie des avions furtifs. En 1996, les journalistes de l'émission de télévision Sightings comparèrent l'engin filmé par la caméra de sécurité de la base de Nellis avec l'un des objets filmés au Mexique lors de l'éclipse de 1991. 

Considérant les deux objets comme identiques, ils concluent que les ovnis aperçus au-dessus de Mexico pourraient faire partie d'un programme militaire secret de l'armée des Etats-Unis. 

Ndlr : Voici quelques-unes des meilleures vidéos tournées au Mexique lors de l’eclipse de 1991. Nous connaissons 17 vidéos de ce phénomène exceptionnel. Ces documents montrent clairement un objet métallique brillant non identifié planant au-dessus de la ville à la vue de tout le monde. Cet évènement filmé à partir de différents emplacements compte d’innombrables témoins. 

L’événement de Phoenix et la Zone 51 

Le 13 mars 1997, un ovni en forme de V est filmé en train de survoler la ville de Phoenix (Arizona) sur près de 2 km. L'analyse vidéo a révélé qu'il s'agit bien de la structure d'un appareil qui fut filmée depuis 9 endroits différents. Plus de 200 témoins oculaires se sont manifestés. 

Le directeur du CSETI indique que l'ovni venait de la direction de la Zone 51. 

De nombreux ovnis ont été aperçus avec parfois la constatation de cas de mutilation de bétail. Des personnels de la base ont disparu lors d'observations nocturnes d'ovnis. 

La zone 51 a un système de sécurité redoutable (la région est protégée par un groupe de bérets verts). Récemment L’USAF a pris le contrôle d'une colline près de Groom Lake, d'où l'on pouvait observer l'installation. Une photo de satellite soviétique de 1988 montre un complexe de haute sécurité à l'une des extrémités de la base, dont le but est inconnu. 

Bob Lazar ou le projet "Galileo" 

Afin d'en savoir plus sur les rumeurs qui courent sur la base, on pourrait chercher des témoins qui attestent de son activité. Malheureusement, les seules personnes acceptant de témoigner bénéficient d'une réputation sulfureuse dans la communauté ufologique. 

Bombe médiatique 

Il y a peu de rumeurs concernant la Zone 51 jusqu'en 1988, où un homme désirant garder l'anonymat déclare avoir travaillé sur un projet top secret dans la zone, visant à faire de la rétro-ingéniérie sur le système de propulsion d'un appareil d'origine extraterrestre. 

Pressé de questions, il jette le masque en novembre 1988 : son nom est Robert Lazar, et donne encore plus de détails : son activité, dans le cadre d'un projet nommé « Galiléo », a eu lieu dans un site nommé « S-4 » (Section 4), situé près du lac Papoose, où 9 appareils extraterrestres seraient entreposés. Il précise les fonctions qui ont été les siennes sur le site : au sein d'une équipe de 22 ingénieurs, il aurait été engagé pour tenter de comprendre le système de propulsion de ces ovnis. 

Si l'on se cantonne au témoignage de Lazar, on peut dire qu'à lui seul, bien qu'extraordinaire, il garde une certaine cohérence. 

Il fournit de nombreux détails sur le lieu, la manière de s'y rendre, les procédures de sécurité qu'il subissait avec ses collègues, la tâche qui lui était affectée, et surtout des éléments techniques sur l'appareil sur lequel il travaillait (un "modèle sport" de 16 m de diamètre) et son fonctionnement : un réacteur à antimatière relativement petit (45 cm de diamètre) en contradiction avec les lois de la thermodynamique actuellement admises, alimenté par un élément non trouvé sur Terre, que Lazar place au numéro atomique 115. 

(ndlr : voir à ce sujet notre dossier sur l’extraordinaire affaire de la comète SL9 dans notre dossier « Science Interdite ») 

Le principe final est d'utiliser des « amplificateurs gravitationnels » et de distordre l'espace-temps, afin d'attirer la destination plutôt que de s'y rendre. 

Enfin, Lazar indique avoir eu l'occasion de lire certaines parties de rapports. Certains faisaient remonter les visites extraterrestres à plus de 10000 ans, d'autres relataient l'établissement d'un contact officiel, et un autre la provenance de l'appareil, bien connue des conspirationnistes : Zeta Reticuli. 

(ndlr : voir notre article « les aliens dans l’univers » extraits des messages des Zetas dans notre rubrique Premiers Pas ») 

Le récit de Lazar est tellement précis mais aussi extraordinaire qu'en 1989, lors de l'émission télévisée OVNI : La Meilleure Preuve sur KLAS-TV, on ira jusqu'à lui faire passer un test de détection de mensonge préparé par Georges Knapp, le présentateur de l'émission. 

En fait l'activité décrite par Lazar (rétro-ingéniérie d'appareils extraterrestres), correspond à celle d'un projet hypothétique, régulièrement cité par des thèses conspirationnistes : le projet « Redlight ». 

Le but de ce projet aurait été de comprendre le fonctionnement d'appareils extraterrestres récupérés, de les faire voler, et à terme de développer nos propres engins de forme discoïdale basés sur cette technologie. Ce projet est aujourd'hui décrit comme ayant été mis en oeuvre dans la zone S-4, et démarré en 1954, ce qui semble incompatible avec le démarrage de Groom Lake en 1955.

Redlight se serait cependant rapidement arrêté suite à de nombreux échecs, et n'aurait été repris qu'en 1972, avec l'aide de nos supposés visiteurs. 

Zone fantôme ? 

Différents points ne jouent pas en faveur du récit de Lazar. Tout d'abord la zone S-4 : si le lac "Papoose" existe bien au Sud de Groom Lake, les images satellite dont nous disposons ne montrent aucune installation dans la zone décrite par Lazar, y compris dans les dernières images à haute définition fournies par TerraServer. 

Bien sûr les descriptions de Lazar ne mentionnent que des installations camouflées dans le paysage ou souterraines, mais on s'explique mal pour les mêmes techniques de construction et de camouflage n'aient pas été appliquées aux installations de Groom Lake, également très secrètes. 

Si l'on interroge d'anciens employés de la Zone 51, aucun ne semble avoir de souvenir de Lazar. Etonnamment, Lazar ne met pas en avant le secret qui leur serait imposé, mais explique que lorsqu'il se rendait à « S-4 », il ne faisait qu'un "stop" à la Zone 51. 

Il empruntait un vol journalier accompagné de centaines d'autres employés. La base étant ultra top secrète, il est donc impossible de vérifier ces affirmations. 

Selon Lazar, les employés ne communiquaient pour ainsi dire pas du tout entre eux à « S-4 » et ils n'étaient qu'une vingtaine à s'occuper de la propulsion des soucoupes. Dans ces conditions, difficile d'obtenir une quelconque corroboration. 

Cependant, il se peut que la Section-4 existe, mais soit tout à fait banale, comme l'indique un témoin oculaire des opérations à Groom Lake. Ce dernier décrit les activités des diverses sections comme la S-2 ou Northrup/Grumman ont exploité des bombardiers B-2, le Tacit Blue et les successeurs du A-12, S-6 où stationnent diverses variantes du C-135, S-9 où Teledyne Ryan Aero expérimente ses drônes (Tier 2+ et Tier 3+ UAVs), et enfin « S-4 », réservé à Lockheed pour les essais de A-11, U-2, SR-71, F-117 (Have Blue) et de drônes Darkstar (Tier 3-UAV). 

Témoin fantôme 

Ensuite, si la plupart des déclarations de Lazar concernant la zone S-4 sont invérifiables, ce qui l'est ne concorde pas vraiment. 

Son passé académique semble flou. Lazar déclare avoir travaillé de1982 à 1984 au Laboratoire National de Los Alamos, au labo de Physique des Mesons, avec un niveau de sécurité 'Q'. En fait, s'il est bien établi que Lazar a travaillé à Los Alamos, il n'est pas mentionné dans les annuaires des services qu'il cite, et l'on ne sait ce qu'il y fit exactement. Lorsque l'on interroge l’USAF au sujet de Lazar, celle-ci déclare n'avoir aucun commentaire à faire sur l'Espace Aérien de Nellis. Dans le même temps, le Sergent Technique Henderson, des Affaires Publiques, indique que l’USAF n'a aucune trace d'un quelconque travail effectué par Lazar à la Base USAF de Nellis, bien que nous ayons réuni une grande liste d'investigations à son sujet. Lazar répond en montrant ses papiers. 

Élément fantôme 

En ce qui concerne l'élément 115, les physiciens admettent que l'existence d'un tel élément est théoriquement possible, mais que nous ne savons ni le fabriquer ni simplement le trouver. 

Que Lazar déclare avoir travaillé avec cet élément n'est donc pas forcément insensé, mais reste complètement invérifiable. 

Cependant, il semble en savoir assez pour avoir réellement travaillé dans la Zone 51 ou Dreamland où des appareils secrets sont testés, mais cette histoire reste un mystère ténébreux. 

En résumé : C'est impossible à vérifier. Nous n'avons pu, malgré nos investigations, trouver personne pouvant corroborer les dires de Lazar. 

Un passé trouble 

Suite aux "révélations" tapageuses de Lazar, on se penche sur son profil, à commencer par son passé. On découvre alors qu'en 1985, alors qu'il était en vacances au Nevada, il décide d'acheter une maison de prostitution légale ; l'investissement se révélera si profitable qu'il n'aura pas besoin de retrouver un travail à temps plein pour un moment. C'est en 1988, alors qu'il désirait retravailler dans le milieu scientifique, que selon lui, il fut engagé pour travailler sur le projet Galiléo. Cependant son casier judiciaire, garni de 6 crimes dont proxénétisme et incitation à la prostitution, gestion d'une maison de prostitution, et vie avec les revenus d'une prostituée, ne joue pas en sa faveur. 

L'ensemble de ces charges est rapidement mué en un seul crime "d'incitation au vice". Cette "discréditation" aux yeux du public ne semble pas trop perturber Lazar, qui déclare enfin ne plus subir les pressions et filatures que lui imposaient ses supposés anciens employeurs : Je suppose qu'ils ont considéré que le jugement d'incitation au vice m'a discrédité commente-t-il. Depuis, Lazar vit des revenus de ses deux petites compagnies, une firme indépendante de réparation d'appareillages nucléaires et un laboratoire de photo. 

Il construit et effectue également des courses de jet cars et, chaque année depuis 1984, le week-end précédent le 4 juillet (la fête nationale américaine), il organise le "Feu d'Artifice du Désert". Il a également vendu les droits de son film et travaille sur un film en vidéocassette. 

En résumé peu de personnes croient aujourd'hui aux dires de Lazar, y compris dans le milieu ufologique. Richard Hall par exemple, membre des premiers jours du NICAP, ne voit pas dans la zone 51 autre chose qu'une base militaire où sont développés des engins volants secrets mais n'ayant rien à voir avec les extraterrestres. Il ne croit pas aux déclarations de Lazar. 

Du folklore 

Le récit de Lazar fit le tour du monde et fut à la source de l'engouement populaire et de la « publicité » faite autour de la Zone 51 ou Dreamland. Une route fut baptisée « Extraterrestrial Highway » à proximité de la base de Nellis et de petites localités, comme Rachel, Nevada accueillent de nombreux touristes venus en pèlerinage ou encore pour tenter d'observer, aux alentours de la base, une des soucoupes volantes décrite par Lazar. 

Lors du tournage du film Independence day, l'armée perd encore une occasion d'améliorer les choses, en indiquant aux producteurs qu'ils sont prêts à collaborer au film à une seule dernière condition : que toutes les références à la Zone 51 soient enlevées. 

L'histoire de la zone étant capitale pour le thème du film, les producteurs, bien que désirant ardemment la coopération des militaires, ont finalement refusé. 

A la recherche du secret perdu 

Autour de la Zone 51 et de ses secrets gravitent encore d'autres mystères : la Zone 19, ou la Zone 2, également désignée comme la base de Lake Mead, un dépôt d'armes nucléaires situé près de la base de Nellis. 

C'est en fait à se demander si, le secret de la base maintenant éventé et rien de vraiment probant n'étant ressorti des recherches des uns et des autres, on ne cherche pas un nouveau lieu plus secret et inconnu sur lequel on pourra supputer à loisir. 

Dans la lignée de ce mouvement visant à déplacer le secret plutôt que de reconnaître qu'il n'est pas là où on avait cru le voir, la dernière histoire en vogue est le déplacement de l'activité secrète qui avait lieu naguère aux alentours de Groom Lake : en juin 1997, un article de Popular Mechanics fait sensation, indiquant que la Zone 51 est probablement fermée depuis un an et que les essais de nouveaux avions expérimentaux sont maintenant effectués en Utah, dans la zone 6413. 

Cependant, rien de probant n'appuie cette thèse. On parlera également d'une zone de 300 miles au Nord de l'Alaska, que les avions ne sont pas autorisés à survoler sous peine d'être abattus. 

Le 15 décembre 1999, le DOE cède officiellement le contrôle de la Zone 51 à l’USAF. 

Visitez le site : 
http://www.rr0.org/La zone 51 base secrete des USA (avions expérimentaux, armement secret, contact extraterestres)

26 février 2016

Fin du karma pour l ' homme

La fin du karma de l'homme

La fin du karma de l'homme 

L'humanité est peut-être aujourd'hui à la veille d'une extraordinaire libération, celle de la roue des renaissances et du karma dont chacun subit les effets depuis l'aube des temps. 

Ce que les Orientaux appellent "le karma", c'est-à-dire l'impact de la grande Loi cosmique de cause à effet sur la destinée des êtres humains, est peut-être en passe de s'achever. 

La roue de nos réincarnations successives dans un espace tridimensionnel de limitation, de souffrance et de purgation pourrait se terminer au cours des années à venir et marquer l'avènement de l'Ère Nouvelle. 

C'est ce qui ressort du témoignage de différents médiums et contactés. 

Voici deux canalisations particulièrement significatives à cet égard. 



Sommes-nous aujourd'hui à la fin de l'interminable cycle mort-renaissance ? 



Les fins de contrats d'âmes 

(Message de l'Archange Mikhaël transmis par Joéliah) 

Chers enfants de Lumière, 

Lorsque vous êtes venus sur la Terre, vous avez choisi de faire de multiples expériences et de régler de nombreux contrats signés dans d'autres vies. Vous vous êtes engagés, lors de vos différentes incarnations, dans des pactes, des vœux, des accords verbaux ou écrits, avec de nombreuses personnes, et aujourd'hui, dans ce temps de libération, vous accomplissez ces créations. 

Lorsque vous rencontrez une personne avec laquelle vous êtes lié karmiquement, votre âme se souvient, et vous permet d'assurer votre contrat. Alors, vous vous unissez, dans une vie de couple, de famille, de relation amicale ou de travail, et pendant un temps vous vous sentez bien et porté par l'énergie du souvenir et de la réalisation de votre choix. 

Mais vient un temps ou votre contrat se termine. Certains finissent en douceur, et se séparent tout simplement, en tout amour, en tout respect, et tout est bien pour eux. Ils peuvent se retrouver quelquefois et être bien ou ne plus se revoir, mais ils gardent en eux un bon souvenir et un sentiment d'achèvement et de libération. Pour d'autres personnes, cela est plus difficile, car il y a quelquefois une blessure qui se glisse dans la séparation, un sentiment de rejet, d'humiliation, d'abandon, de trahison ou d'injustice. Et les deux personnes commencent à s'affronter, à se déchirer, à se démolir, à souffrir énormément. Elles se rejettent mutuellement la faute et lorsqu'elles se séparent c'est souvent de façon définitive, avec de grands sentiments de haine, de colère, d'échec, de frustration et surtout de culpabilité. 

Pour régler ce problème en douceur, il est important de comprendre l'interpénétration des vies et des âmes et d'accepter qu'une situation puisse avoir une fin, afin de pouvoir passer à quelque chose de plus grand, à une nouvelle expérience. 

Lorsque l'énergie se retire, il est toujours difficile de tenir. Vous pouvez forcer, mais vous souffrez et devez automatiquement lâcher à un moment donné. Vous êtes totalement responsables de vos réactions, et ce sont elles qui déterminent votre futur. 

Si vous êtes au cœur d'un problème de séparation, acceptez votre responsabilité, et acceptez la fin de l'expérience. Affirmez votre désir d'être en paix avec cette expérience. Soyez dans l'amour inconditionnel avec la vie. Soyez juste avec la personne qui se trouve en face de vous, elle est là pour vivre cette expérience avec vous, en total accord d'âme. Pardonnez-vous d'avoir des pensées négatives, des émotions incontrôlées, des ressentiments, et acceptez que l'autre personne puisse en avoir aussi. Calmez votre mental et votre émotionnel et pardonnez les réactions de l'autre personne. Mettez de l'amour inconditionnel, d'esprit divin à esprit divin, dans votre relation et vous verrez que la séparation se fera dans le respect de vos choix d'âmes. 

Vous avez la possibilité aussi, de couper énergétiquement tous les contrats, avec mon épée et de ne plus subir vos anciennes actions, vos anciens choix. Visualisez que vous êtes libre de toute âme, de tout contrat, de tout vœu, de tout lien, et affirmez votre liberté. Enveloppez vous du rayon violet de la libération qui transmute alors toute négativité en énergie positive qui vous renforcera et vous donnera un grand sentiment de réussite dans l'amour. Car vous devez tous trouver votre liberté pour devenir les maîtres de l'énergie et réussir votre vraie mission d'explorateur de la lumière et de la densité. 

Puisse la force être toujours avec vous, 


Archange Mikhaël 
Canalisé par Joéliah (Juin 2007) 
Diffusion originale : Groupe Amours de Lumière 

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25 février 2016

Le rayon bleu

LE PROJET DU RAYON BLEU En mémoire, à Serge Monast

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25 février 2016

complot Extraterrestre

Doc 2015 O V N I Le Complot Extraterrestre

25 février 2016

négativité comment je m ' en débarrasse

COMMENT L’ÉNERGIE NÉGATIVE AFFECTE VOTRE VIE ET COMMENT S’EN DÉBARRASSER ?

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Vous savez que qui se ressemble s’assemble, non ?

 

Donc voilà comment ça marche : les gens positifs sont attirés par l’énergie positive ; les gens négatifs sont attirés par l’énergie négative. Nous avons tendance à percevoir l’énergie négative comme étant quelque chose que les autres ont. Bien sûr, parfois nous sommes négatifs : comme «partez et laissez-moi tranquille ! » Mais saviez-vous que la négativité peut être tellement ancrée en vous qu’elle passe inaperçue ?

C’est parce que la négativité porte parfois un déguisement appelé «réalité». Il est facile de se persuader qu’on est «juste réaliste» et qu’on n’agit qu’ en fonction d’un rêve, et on y croit! Vous pouvez en déduire que les personnes positives ne sont pas réalistes, qu’elles sont naïves, têtues et qu’elles se voilent la face, et qu’elles prennent la difficulté à la légère et ainsi de suite. Mais ces gens sont-ils vraiment des imbéciles heureux ou y-a-t-il quelque chose en rapport avec leur attitude positive?Prenez cela en considération: depuis quand le fait d’être « réaliste » signifie que les choses iront forcément mal et que vous devez accepter cela comme étant la vérité ? Lorsque vous observez le monde d’un point de vue « réaliste », vous ne pouvez pas vous empêcher d’être négatif si votre version de la réalité est négative. Si votre version de la réalité est négative, vous êtes programmé pour croire que tout ce qui peut aller mal, ira mal et tout ce qui peut aller bien, ira aussi probablement mal.

Inconsciemment vous possédez des croyances qui font de vous une personne négative sans vous en rendre compte !

Donc, si cette négativité est tellement ancrée en vous que vous ne le remarquez pas, comment déterminez-vous si vous êtes coincé dans un nuage d’énergie négative qui attire les mauvaises personnes, les problèmes et les mauvais sentiments ? Et comment pouvez-vous être sûr que vous ne perpétuez pas cette négativité ?

Voici un petit questionnaire pour évaluer le niveau d’énergie négative en vous :

– Vous plaignez-vous ? Tout le temps ou juste parfois ?

Parlez-vous plus souvent de ce qui ne va pas dans le monde que ce qui va ?

Cela inclut le temps «terrible», le trafic «horrible», le gouvernement «stupide», l’économie «minable», la belle-famille « stupide », etc

Est-ce que vous critiquez ?

Tout le temps ou juste certaines personnes ? – Êtes-vous attiré par les drames et les catastrophes (pouvez-vous vous décoller de la TV quand il y a une nouvelle histoire de nouvelles de catastrophe et pouvez-vous éviter de vous impliquer dans la vie des célébrités qui ont de problèmes dysfonctionnelles ?)
Est-ce que vous blâmez ?

Tout le temps ou juste certaines situations ? Croyez-vous que vous n’avez aucun contrôle sur la plupart de vos résultats ?

– Vous sentez-vous comme une victime ? Parlez-vous de gens qui font des choses pour vous ?

Êtes-vous reconnaissant pour ce qui est ou serez-vous reconnaissant quand les choses commenceront enfin à aller bien pour vous? Vous sentez-vous comme les choses qui se passent pour vous ? Ou pensez-vous qu’elles se produisent à travers vous ?

Ces deux derniers points sont importants : Si vous n’êtes pas reconnaissant sauf lorsque les choses vont bien, vous êtes négatif. La reconnaissance est quelque chose de positif. Si vous êtes reconnaissant pour ce qui est (y compris l’école désagréable des leçons de vie, alors vous pouvez inviter de plus en plus d’énergie positive dans votre vie. Croire que les choses viennent toutes seules vers vous, ça vous met dans une position de victime, et vu que ça vous arrange de laisser tomber ‘cette force’ alors il devient plus facile d’être négatif.

Alors pensez à cette alternative: qui ou quoi est à blâmer lorsque de bonnes choses vous arrivent ?

Est-ce que vous reconnaissez que vous êtes responsable des bonnes choses , comme lorsque vous avez travaillé dur, vous l’avez mérité, etc … mais blâmez les événements externes ou d’autres personnes pour vos échecs?

Alors, comment ça se fait, que lorsque de bonnes choses se produisent, c’est le résultat de vos efforts, mais lorsque les choses tournent mal, ce n‘est pas de votre faute? Personne n’aime entendre cela. Il faut du courage pour accepter que c’est vous qui créez votre propre expérience sur terre !

Si vous avez répondu oui à l’une des questions ci-dessus, vous avez de l’énergie négative à un certain degré! Pour effacer votre énergie négative et augmenter votre vibration, vous aurez besoin de réapprendre à choisir une attitude positive. Voici une autre idée intéressante à prendre en compte: avez-vous remarqué que les gens positifs semblent obtenir ce qu’ils veulent de la vie, et même si les choses ne se passent pas comme ils veulent, ils continuent quand même à profiter de la vie … alors que les gens négatifs se lamentent et se plaignent de leurs malheurs et même des bonnes choses dans leur vie ?

Pour effacer l’énergie négative, essayez ce processus en 3 étapes :

1. Prenez les choses en main « Tant que vous vous pensez que tout est la faute des autres, vous souffrez. Quand vous réalisez que tout prend naissance en vous, vous pouvez alors cheminer vers la paix et la joie. » Le Dalaï Lama

2. Remplacez les pensées négatives par des pensées positives. Cela demande de l’entraînement, du dévouement et de prendre la décision de voir le monde à travers les yeux de «ce qui peut bien se passer » au lieu de « ce qui peut mal se passer. » Vous devrez vous rattraper quand vous parlerez de négativité, et devrez changez immédiatement de discours.

3. Afin d’amener plus d’amour et d’illumination dans votre vie, imaginez la positivité au lieu de rester bloqué dans la négativité, surmontez le conditionnement du passé, pensez intuitivement avec votre âme au lieu de la «réalité», créez une nouvelle réalité désirée dans votre imagination et manifestez la dans le monde extérieur. Personne ne veut que l’énergie négative s’imprègne dans leur vie, mais de nombreuses personnes la tolèrent. Mais nous la tolérons inconsciemment, sur la base de conditionnement du passé qui suggère un résultat inévitable de certaines situations.

Lorsque vous aurez surmonté ce conditionnement et que vous aurez réalisé que l’avenir n’est pas gravé dans la pierre, mais que vous avez plus de contrôle sur votre situation que vous ne le croyez, vous pourrez alors commencer à concevoir consciemment votre vie. Qu’est-ce qui va se passer ensuite ? Votre énergie positive attirera magnétiquement ce que vous considérerez comme bon et juste pour vous: les gens, les situations, les choses … et vous remarquerez une énorme, énorme augmentation de votre bonheur et paix intérieure. Pourquoi ne pas choisir l’énergie positive ? Faites quelques changements autour de vous, et vous verrez rapidement des changements positifs dans votre vie. Profitez du bien-être et de son abondance !

http://www.espritsciencemetaphysiques.com/comment-lenergie-negative-affecte-vie-comment-sen-debarrasser.html

25 février 2016

Entités et ténébres

les Entités ténébreuses – éviter de les nourrir afin de ne pas être leur proie

Il y a des animaux qu’il est facile de capturer après leur repas, car la digestion les rend somnolents. De la même façon, les humains, après certains repas, peuvent se laisser aller à une somnolence qui les expose à être capturés.

Ces repas qu’ils prennent dans les plans astral et mental inférieurs leur sont offerts par des entités ténébreuses du monde invisible. Et quels repas ! C’est tout un défilé de mets et de vins qu’ils trouvent particulièrement succulents : la cupidité, l’ambition, la sensualité, la jalousie, la vengeance, la trahison, la haine…

Chaque jour des entités malfaisantes cherchent à tenter les humains avec ce genre de festins, pour les capturer et les vider de leurs énergies divines. Soyez donc vigilant, observez-vous. Tâchez de sentir combien ces énergies que Dieu a mises en vous sont précieuses et faites tous vos efforts pour les protéger et les augmenter.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

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24 février 2016

Astrologie Aztéque

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Les Aztèques étaient particulièrement férus d’astronomie, et d’astrologie. Leur étude des corps célestes a donné naissance à cette forme d’astrologie très précise mais aussi imagée, qui repose sur leurs propres croyances d’alors…

Les aztèques, tout comme les mayas, utilisaient trois calendriers distincts, qui donnaient naissance à une astrologie très complexe, qui associait un signe du jour, un signe du mois et un signe de l’année! Pour éviter la complexité de ces techniques, nous avons réuni en un seul signe les caractéristiques de votre personnalité, afin de vous offrir une astrologie Aztèque à la fois précise, ludique, simple et efficace! Notre horoscope Aztèque se base donc avant tout sur les croyances ancestrales de ce peuple, et sur le jour de votre naissance tout particulièrement…

D’après les croyances aztèques, chaque individu est protégé par un Dieu depuis sa naissance. C’est le jour de sa naissance qui détermine ainsi son caractère, ses talents et son avenir. Ces Dieux sont la représentation de la nature, où on retrouve  animaux, et éléments de la vie.

De cette mythologie est née une astrologie étonnante qui décrit les personnalités avec une grande justesse. Découvrez grâce à l’astrologie aztèque de nouvelles facettes de votre personnalité, mais aussi de celles de vos proches et amis.

Les calendriers qui sont les plus importants pour les êtres de la terre sont le Haab, le Tun-Uc et le Tzolk’in. Le Tzolk’in est le plus important et celui avec le plus d’influence.

Le Tzolkin est un calendrier sacré basé sur un cycle de 260 jours, et associe les nombres de 1 à 13 avec une séquence de 20 signes appelés glyphes, qui s’entremêlent pour former des cycles de 13 jours se combinant avec un cycle de 20 jours. Le Haab, lui, se fonde sur un cycle solaire de 365 jours comme notre calendrier grégorien, mais diffère de celui-ci par un découpage de 18 mois de 20 jours et d’un mois de 5 jours. Les chiffres et glyphes du Tzolkin et les mois du Haab ne se retrouvent dans la même position que tous les 52 ans, leur association permet de définir les influences du cosmos au jour le jour. Les glyphes correspondent à la représentation de dieux cosmiques dont le pouvoir, à la période les concernant, détermine leurs influences. A la différence de notre astrologie zodiacale, celles-ci sont, communes à tous les êtres humains et les tendances définies pour chaque journée sont les mêmes pour tous. Prenant en compte une certaine harmonie entre la terre et le cosmos, dont les cycles sont synchronisés avec nos rythmes biologiques, ce système calendaire vise un équilibre du ciel, de la terre et de l’être humain, qui serait absent de notre calendrier grégorien linéaire (instauré par le Pape Grégoire XIII en 1592); quand celui des mayas formerait une sorte de spirale par accumulation de cercles concentriques, induisant une évolution constante. Témoignant de l’importance du cosmos et du mouvement des astres, ces multiples cycles à la base du calendrier se retrouveraient jusque dans l’architecture, avec l’édification d’imposants temples et pyramides érigés selon de complexes calculs astronomiques.

Chaque mois, une nouvelle divinité aztèque influence la destinée des hommes. Il y en a vingt au total. Le temps est calculé sur la base d’un cycle qui s’alterne selon les saisons. Ils durent environ 24 heures. Chaque signe est influencé par un chiffre et une couleur. Utilisez cette information ci-dessous pour connaitre votre signe aztèque.

Premièrement, déterminez votre signe en fonction de votre date de naissance:

« Quel est mon signe aztèque? ». Les Aztèques associent les jours de l’année aux 20 signes du zodiaque. Pour calculer votre signe de naissance, il faut d’abord trouver sur le tableau ci-dessous le chiffre qui correspond à l’année de votre naissance.

1)Prenez le nombre qui correspond à votre année de naissance :

1900, 1980 : 17
1901, 1981 : 03
1902, 1982 : 08
1903, 1983 : 13
1904, 1984 : 18
1905, 1985 : 04
1906, 1986 : 09
1907, 1987 : 14
1908, 1988 : 19
1909, 1989 : 05
1910, 1990 : 10
1911, 1991 : 15
1912, 1992 : 20
1913, 1993 : 06
1914, 1994 : 11
1915, 1995 : 16
1916, 1996 : 01
1917, 1997 : 07
1918, 1998 : 12
1919, 1999 : 17
1920, 2000 : 02
1921, 2001 : 08
1922, 2002 : 13
1923, 2003 : 18
1924, 2004 : 03
1925, 2005 : 09
1926, 2006 : 14
1927, 2007 : 19
1928, 2008 : 04
1929, 2009 : 10
1930, 2010 : 15
1931, 2011 : 20
1932, 2012 : 05
1933, 2013 : 11
1934 : 16
1935 : 01
1936 : 06
1937 : 12
1938 : 17
1939 : 02
1940 : 07
1941 : 13
1942 : 18
1943 : 03
1944 : 08
1945 : 14
1946 : 19
1947 : 04
1948 : 09
1949 : 15
1950 : 20
1951 : 05
1952 : 10
1953 : 16
1954 : 01
1955 : 06
1956 : 11
1957 : 07
1958 : 02
1959 : 07
1960 : 12
1961 : 18
1962 : 03
1963 : 08
1964 : 13
1965 : 19
1966 : 04
1967 : 09
1968 : 14
1969 : 20
1970 : 05
1971 : 10
1972 : 15
1973 : 01
1974 : 06
1975 : 11
1976 : 16
1977 : 02
1978 : 07
1979 : 12
1980 : 17
1981 : 03
1982 : 08
1983 : 08
1984 : 18

2)Ajouter à ce chiffre le nombre correspondant à votre mois de naissance.

JANVIER = 19
FÉVRIER = 10
MARS = 18
AVRIL = 09
MAI = 19
JUIN = 10
JUILLET = 00
AOUT = 11
SEPTEMBRE = 02
OCTOBRE = 12
NOVEMBRE = 03
DECEMBRE = 13

3)Additionner le résultat au jour de votre naissance dans le mois (le 18 si vous êtes né un 18 par exemple).

Attention! Si la naissance a lieu un 29 février lors d’une année bissextile, il faut rajouter 1 au résultat.

4)Le résultat obtenu doit être compris entre 1 et 20, si ce n’est pas le cas, il faut diviser le tout par 20.

5)Le nombre restant correspond à votre signe aztèque.

Ne pas tenir compte du chiffre après la virgule

Le nombre restant correspond au signe de naissance dans le tableau ci-dessous.

Astrologie-Aztéque

1 – L’Alligator (Imix) / Le Caïman / Crocodile(Cipactli) ou Dragon. L’Alligator est le premier signe de jour, il possède le chiffre 1 et sa couleur est le vert clair. Il symbolise la connaissance. C’est un signe qui aime la logique, le bon sens. Il organise, comprend, analyse et possède une forte volonté!

C’est le signe de quelqu’un qui initie de nouveaux projets. C’est un signe de jour oriental énergisant qui utilise des instincts puissants pour extirper de nouveaux phénomènes et de nouvelles idées créatrices du plus profond de l’inconscient collectif. Normalement, mener à bien les projets mis en avant n’est pas son fort. C’est pourquoi il est essentiel qu’il coopère avec les autres de façon à avoir des résultats productifs. Les Alligators ont aussi habituellement un côté humanitaire avec une forte énergie nourricière et productrice. Ils se soucient de leur progéniture et peuvent travailler dur pour procurer la sécurité à leur famille et à leurs amis. Il faut qu’ils fassent attention à ne pas être trop protecteurs ni trop dominants.

Sa planète est Vénus et sa divinité Tonacatecuhtli.

2 – Le Vent (Ehecalt)/ (Ik). Le Vent sait contourner les obstacles. Après une tempête il finit toujours par se calmer. Sa souplesse lui donne de l’agilité. C’est un être puissant physiquement et moralement, qui est très difficile a satisfaire!

Le Vent fait référence à l’esprit et au souffle. C’est l’un des signes de jour le plus clairement spirituel, quelquefois même éthéré. Il a souvent besoin d’une assise stable. Le Vent est un signe nordique et à ce titre a une certaine qualité de désinvolture. Le Vent personnifie la capacité à communiquer, à semer la bonne parole et les grandes idées. Les gens de ce signe sont des rêveurs dotés de fortes imaginations et font d’excellents professeurs ou des journalistes doués. Ils peuvent être très bons orateurs et semer l’inspiration spirituelle « à tous les vents ». Comme le vent lui-même, ces personnes sont très flexibles. Cette flexibilité peut les rendre très indécis et ils peuvent aux yeux des autres paraître trop inconstants, voire incohérents. Ils risquent d’être destructeurs autant envers eux-mêmes qu’envers les autres quand ils affichent un air condescendant. S’ils trouvent un moyen d’avoir plus les pieds sur terre, ils peuvent parfaitement être source d’inspiration pour les autres.

Sa planète est Vénus, sa divinité est Quetzalcóatl.

3 – Nuit/La Maison (Calli)/ Le Foyer (Akbar). La Maison a le chiffre 3 et sa couleur est le vert foncé. Généreux, la maison accueille. Elle aime les autres et recherche l’équilibre auprès de son âme sœur. La Maison est rarement solitaire et se trouve bien en famille et dans sa routine!

Ce signe de jour peut indifféremment être appelé Foyer, Maison ou Nuit. Il est dit qu’il y a une certaine sorte de douceur féminine chez les gens qui incarnent ce signe. Le sens de Maison et Foyer implique également la protection de ces lieux et de sa famille, et le devoir d’éloigner les puissances de la nuit. Imaginez une personne assise près de l’âtre au centre de la maison racontant légendes et contes de fées. Les porteurs de ce signe peuvent, chez les Mayas, devenir shamans grâce à leur connaissance des zones les plus sombres du psychisme humain. Ils peuvent aider à dissiper les incertitudes et les doutes nés des ténèbres ou du subconscient. Les personnes du signe de Foyer peuvent trouver de nouvelles solutions et une inspiration artistique par leur connaissance de la vacuité de la nuit. Néanmoins, sauf s’ils voyagent courageusement à travers la nuit, ils peuvent très bien se trouver empreints de doutes de sentiments d’insécurité.

Sa planète est Saturne et sa divinité est Tepeyolohti.

4 – Graine/ Le Lézard (Cuetzpallin )/ (Kan). Le Lézard a le chiffre 4. Chez les Aztèques, cet animal représente la vivacité plutôt que la paresse. Il fait face à toutes les situations et a une grande capacité de résistance!

Le sensualisme et la sensualité sont les caractéristiques de ce signe de jour qui est également parfois traduit par Rets ou Semence. Toutes ces connotations concourent à sa signification. C’est un signe du sud et ce caractère exposé au Soleil contribue à son style à la fois sensuel, pondéré et calme. Le Lézard était considéré comme le signe qui contrôlait la force sexuelle du corps. En créateur naturel de réseaux, la Semence s’efforce de se libérer et de libérer les autres des tendances oppressives du passé. C’est avec cette intention que le natif du signe pourrait planter les nouvelles semences – ou  en être une avec lui-même (ou elle-même). Pour créer la vraie prospérité, le Lézard doit apprendre à apprécier tous les cadeaux qu’il (ou elle) reçoit et à procéder à de profondes investigations intérieures. C’est un signe qui reste très prudent face à des obstacles.

Sa planète est Saturne et divinité Huehuecóyotl.

5 – Le Serpent (Coátl)/ (Chicchan). Le Serpent se définit par le chiffre 5 et la couleur orange. Spontané, le serpent agit souvent sans raison. Il nous surprend souvent dans ses réactions. Le Serpent symbolise la réconciliation entre le ciel et la terre dans l’histoire de l’humanité.

Comme dans tant d’autres traditions, le Serpent représente les pouvoirs magiques. Cela signifie qu’il peut être un signe très spirituel mais doté de pouvoirs dont il est aisément capable d’abuser. C’est un signe d’Est intelligent qui pourrait être électrifiant avec sa nouvelle énergie entrante. Par leur désir sincère de servir les autres, les Serpents peuvent vouloir ouvrir leurs cœurs. Les personnes de ce signe détiennent de l’autorité. Les Serpents sont très flexibles, même fluides, jusqu’à ce qu’ils soient piégés dans un coin, où ils risquent d’exploser. Les Serpents, avec leur tempérament d’empoisonneurs, pourraient fort bien s’empoisonner eux-mêmes, ou les autres, en créant des attitudes oppressives, voire destructrices. C’est aussi un signe qui peut-être paresseux!

Sa planète est Saturne et sa divnité est Chalchiúhtlicue.

6 – Passerelle du monde/ La Mort (Miquiztli) /(Cimi) La mort est symbolisé par le chiffre 6 et la couleur violette. La Mort c’est la parole donnée aux hommes, le langage, la droiture et l’éthique. Ce sont des personnes souvent introverties qui n’arrivent pas à se libérer du regard des autres. Vivre auprès d’une Maison le rendra heureux et lui donnera confiance en lui.

Il y a immanquablement une sorte particulière de mollesse chez les personnes nées ce jour-là. Traditionnellement, la Mort était, dans les sources anciennes, considérée comme le jour le plus chanceux, et censément les gens de ce signe peuvent avoir beaucoup de succès en affaires. Toutefois, ils peuvent également être d’excellents guérisseurs qui guident calmement les autres à travers les transformations de la vie grâce à leur force spirituelle. Ils soutiennent les femmes enceintes et les guident dans leur transition vers la maternité ; ils ont également une capacité à accomplir des transformations personnelles pérennes dans les périodes-clés de leurs vies. Chez les Mayas, la vie a été générée par la mort et le contact avec les ancêtres a servi à activer des compétences psychiques inhérentes. Le défi des personnes de ce signe est de vivre leur vie pleinement et de ne pas se laisser aller au défaitisme.

Sa planète est la Lune et ses divinités sont Tecciztécatl ou Meztli.

7 –  Le Daim (Manik) / Le Chevreuil ou Cerf (Mázatl) Le Daim porte le numéro 7. Cet animal représente le prestige et la rareté car il est difficile à traquer dans les hauts plateaux du Mexique! C’est aussi synonyme de timidité, de rêverie et de ténacité qui est aussi très sociable.

Le Daim est l’un des signes de jour véritablement spirituel, mais il serait erroné de l’identifier à un daim timide et gentil. Il serait plutôt à apparenter au puissant mâle. Même s’ils incarnent un signe de jour pacifique, les gens du signe du Daim peuvent exprimer leur force très directement. Mais ils le font en se sentant fortement concernés par le bien-être des autres et le respect de la spiritualité présente chez tout le monde. Les Daims sont des dominateurs qui protègent et sacrifient leurs propres intérêts pour le bien des autres. Ce désir de domination, qui n’est pas toujours immédiatement apparent aux yeux des autres, rend parfois leurs relations compliquées au point de leur faire prendre des formes non conventionnelles. S’il est confronté à des promesses qu’il n’a pas tenues, le Daim devient têtu, manipulateur et évasif. Leur défi dans la vie est de pouvoir pondérer la puissance du mâle avec l’humilité et la compréhension des autres.

Sa planète est la Lune, sa divinité est Tláloc.

8 – Le Lapin (Tochtli)/(Lamat). Le Lapin est défini par le chiffre 8 et la couleur bleu indigo. Le Lapin aime les plaisirs de la vie. Délicat, timide, il déteste les conflits. C’est un compagnon agréable, toujours souriant et travailleur. Il a aussi des angoisses et aime avoir le contrôle sur sa vie.

L’énergie du Lapin est la croissance et l’attraction de la « chance pure ». C’est un signe du Sud qui est donc caractérisé par une certaine aisance dans sa vie. Si le Lapin est simplement désireux de se laisser aller à la vie, les choses viendront aisément. Ce signe est associé à la fertilité des lapins par leur habileté à faire se multiplier les choses, et en général c’est un signe de jour qui aime la croissance que ce soit en rapport avec l’argent ou la « main verte ». La tendance naturelle du Lapin d’être attiré par l’harmonie et l’aisance peut cependant devenir une obligation et rendre le Lapin trop plaisant et trop généreux. Quand un Lapin pense qu’il a trop donné, il est affaibli et risque même de s’effondrer. Les Lapins ne sont pas des personnes résistantes et le défi pour eux serait de se créer, dans leur propre centre, un noyau solide à partir duquel leur pouvoir puisse s’exprimer.

Sa planète est la Lune et sa divinité est Mayáhuel.

9 – Etoile (lamat)/L’Eau (AtlLune (lumuc). L’Eau est un signe de jour difficile et il porte le numéro 9. Ce signe exprime la rareté, la fertilité et la nécessité. En Astrologie Aztèque c’est aussi le symbole de l’inquiétude, de l’angoisse et de l’instabilité. Si vous êtes du signe de l’eau, vous êtes une personne d’une grande sensibilité.

Il a une énergie d’Est qui s’intensifie et il est difficile de contenir les émotions fortes qu’il évoque. Pour ceux qui portent ce signe de jour, les émotions peuvent couler dans toutes les directions sans contrôle. Les gens de ce signe sont imaginatifs, ils ont des capacités psychiques et une inclinaison à la performance. Ils ne sont certainement pas rigides dans leurs façons de penser. Cela signifie qu’ils sont non seulement spontanés mais qu’ils sentent aussi que parfois les autres ne peuvent pas les comprendre. Leurs interlocuteurs ressentiront des motifs cachés chez eux et pourront trouver qu’il est difficile de leur faire confiance. Les gens du signe de l’Eau peuvent évoquer de fortes sensations sexuelles et de violence chez ceux avec qui ils entrent en contact. Cependant, ils sont également tout à fait charmants et amusants. C’est cela qui est derrière leur volonté de performance.

Votre planète est Mars te votre divinité est Xiuhtecuhtli.

10 – Le Chien (Itzcuintli) / (Oc). Le Chien est symbolisé par le chiffre 10. C’est une personne généreuse qui est prête à tout pour aider et se sentir utile! C’est un signe fort courageux, très intuitif qui est aussi très timide.

Le Chien est loyal, endurant et a bon cœur. Les gens nés sous ce signe sont considérés comme chauds, alertes et braves, et s’ils trouvent dans la vie la juste mission à laquelle être fidèles, ils peuvent accomplir de très grandes choses. Les Chiens aiment faire partie d’équipes et en sont souvent les leaders. Toutefois, ils ne créent pas habituellement les causes qu’ils se trouvent. Ceux qui sont nés sous ce signe peuvent être très sensuels et savoir jouir de la vie. Parmi les Mayas, le Chien est considéré comme un signe fortement sexuel et paradoxalement, malgré sa loyauté spirituelle, il est considéré comme enclin aux escapades sexuelles. Les Chiens sont ambitieux et sautent sur les occasions comme elles viennent, y compris sous forme d’infidélité. Parmi les Cherokees, le signe de jour du Chien était le Loup. Le défi du Chien est de trouver une tâche dans sa vie, où ses nombreuses bonnes qualités de cœur et d’endurance, entre autres, pourront être utilisées pour le plus grand bénéfice.

Sa planète est Mars et sa divinité est Mictlantecuhtli.

11 – Le Singe (Ozomatli)/ (Chuen). Le Singe est symbolisé par le chiffre 11 et la couleur jaune d’or. Il est modeste, charmeur et sait s’adapter à toutes les situations. Naturellement beau, c’est un séducteur, mais qui ne recherche pas son intérêt, il est naturel et avenant tout simplement. D’après la tradition aztèque le Singe aurait transmis le feu aux humains par amour et compassion.

Dans le milieu maya, le Singe est connu come le tisseur du temps. Comme c’est le signe du jour du milieu, le Singe est souvent très créatif, connaissant beaucoup de choses et sachant les lier ensemble. Les Singes sont d’une compagnie très agréable ; ils sont charmants, parfois incontrôlables et prêts à toutes les plaisanteries. Ce sont des boute-en-train et ils ont typiquement des capacités d’artistes. Il y a aussi un côté ennuyeux à ce charme car ils ont un besoin compulsif d’être au centre de l’attention de tout le monde. Certains risquent même de se comporter d’une manière stupide rien que pour être sur le devant de la scène. Habituellement ils ont une capacité d’attention limitée, ils sont prêts à aller de l’avant vers quelque chose d’autre et pourraient ne jamais rester suffisamment longtemps pour apprendre à maîtriser quoi que ce soit complètement. Cependant, ils savent faire beaucoup de choses et l’on ne s’ennuie jamais à leur contact.

Sa planète est Mars et divinité Xochipilli.

12 – L’Herbe (Malinalli) / HumainLa route (Eb). L’herbe est symbolisée par le numéro 12. C’est l’un des signes les plus mystérieux de l’Astrologie Aztèque. Tantôt représentant des bonnes nouvelles, tantôt des épreuves à affronter. Signe de sensibilité et de résistance!

Ce signe de jour est parfois également nommé Herbe. Les personnes de ce signe sont très dévouées à leurs frères humains. Elles s’intéressent à la communauté dans son ensemble, à la génération future et aux enfants du monde. Pourtant elles n’ont que peu ou pas du tout de désir de reconnaissance ni d’envie d’être sous les projecteurs pour le bien qu’elles font. Elles gardent souvent profil bas et sont douces et prévenantes dans leurs façons de faire. Leur caractère du Sud crée une certaine aisance dans leurs vies. Plusieurs prendront soin des pauvres, des malades et des personnes âgées et feront des sacrifices personnels en faveur de ces groupes. Ce côté compatissant qu’ont les natifs du signe signifie également qu’ils sont facilement offensés. Il est facile de les aimer ; ils sont dévoués, travaillent dur et ont donc du succès dans leurs affaires et leurs voyages. Cependant, s’ils gardent par-devers eux des sentiments négatifs et des désappointements sans les exprimer, ils peuvent aisément tomber malades ou avoir une vue contaminée des autres.

Sa planète est Jupiter et sa divinité est Patécatl.

13 – Le Roseau (Acatl)/ Voyageur du temps/Le Bambou ( Ben). Le Roseau aime la vie et porte le numéro 13. Ce signe symbolise la paradis terrestre car c’est aux abords de l’Atlantique que poussent les traditionnels roseaux! Le roseau symbolise la gaieté, l’optimisme et les plaisirs de la vie … les plus simples!

Ceux qui sont nés sous le signe du Bambou, parfois également appelé Roseau ou Cadre, ont un lien spatial avec Quetzalcoatl, dieu de la lumière et de la dualité, et sont donc considérés comme très dignes. Ils sont généralement reconnus pour leur style d’autorité symbolisé par le Pain de la vie. Parmi les Mayas, c’est le symbole de l’autorité spirituelle d’un ancien. En fait l’appellation de Roseau pour ce signe de jour est assez trompeuse car ses natifs ne sont habituellement pas fragiles du tout. Au lieu de cela, ce sont les tenants d’une certaine autorité et ils le savent. Bambou est un signe de l’Est ; ainsi ceux qui le portent ont une forte énergie sereine. Ce sont souvent des leaders dans la société et des parents avisés. Ils se battront souvent pour une cause qu’ils auront jugée valable. Cependant les Bambous ont besoin de beaucoup de considération et, à cause de leurs points de vue inflexibles et de leurs attentes exigeantes, ils ne lient pas facilement des relations intimes avec les autres. Ils peuvent donc également avoir des problèmes de mariage et d’affaires. Leur défi dans la vie est de développer leur flexibilité afin d’éviter que le Bambou ne se rompe.

Sa planète est Jupiter et divinités Tezcatlipoca ou Itzlacoliuhqui.

14 – Le Jaguar (Ix) Le magicien/ou L’Ocelot (Océlotl)Le Jaguar est symbolisé par le chiffre 14, sa couleur est le noir. Doté d’une grande force de caractère, L’Ocelot peut facilement devenir agressif, pour le calmer il faudra qu’il s’unisse à une fleur ou à un singe. L’Ocelot est une créature féline chez les aztèques qui esct très souvent infidèle en Amour: un signe qui fonce!

Le Jaguar est un être secret qui se déplace furtivement dans la nuit. C’est le signe de jour typique des prophètes chez les Mayas et à cause de leur capacité à voir la nuit, ceux de ce signe sont souvent capables de clairvoyance couplée avec une certaine dose d’intelligence. C’est le signe des Gardiens des Jours. Les pouvoirs intellectuels des Jaguars combinés à leurs traits féminins typiques peuvent créer des capacités de guérisseur chez ceux de ce signe. Leur force leur a donné la patience qui peut très vite changer en course à l’activité. Ils sont cependant très concentrés sur leurs tâches et sont rarement ouverts aux chemins alternatifs de la vie. Ils tendent à être difficiles à accaparer et ils ont tendance à simplement entrer dans la vie des autres et à en disparaître sans crier gare. Leurs relations sont souvent compliquées et tournent autour du thème de manger ou être mangé, et leur nature secrète ne facilite pas la vie avec eux. Leur défi dans la vie est de devenir humbles  et ouverts aux autres.

Sa planète est Jupiter et divinité Tlazoltéotl.

15 – L’Aigle (Cuauhtli)/ (men). L’Aigle a le chiffre 15 et sa couleur est l’argent. Il symbolise la force, la virilité, le courage. C’est un être lucide, doté d’une énergie sans cesse renouvelé. Il saura vaincre les ténèbres pour rejoindre la lumière. Fort, courageux, c’est un signe qui sait séduire! Méfiance ….

Les gens du signe de l’Aigle sont à la fois puissants et ambitieux et ils ont de hautes aspirations pour leurs vies. Ils sont pétris d’énergie. Ils peuvent envisager leur vie comme un constant vol de rêve, symbolisé par leur animal totem. Ils obtiennent souvent succès, abondance matérielle et fortune du fait de leur perspective et de leur intelligence supérieures. Chez la plupart des peuples indigènes d’Amérique, le clan de l’Aigle était important ; l’Aigle était un messager qui amenait avec lui l’espoir et la foi dans les ailes de l’esprit. L’Aigle a un sens aiguisé du détail et de l’orientation technique. Si l’Aigle aspire à un but trop élevé et s’attache à l’atteindre à cause de ses capacités supérieures, cela peut l’amener à une chute vertigineuse. Les aigles adorent la liberté et devraient être conscients des risques que comporte l’évasion vu qu’ils peuvent échapper à des problèmes simplement en les regardant dans une perspective d’ascension.

Sa planète est le Soleil et divinité Xipe Totec.

16 – Le Hibou (Cib)/Guerrier / Le Vautour (cozcaquautli). Le Hibou porte le numéro 16. En Astrologie Aztèque, c’est un bon signe, synonyme de bonne santé, de longévité et aussi de responsabilités! Quelqu’un doué pour le commerce qui règle calmement vers ses objectifs.

Les Hiboux sont des personnages qui incarnent la sagesse du passé et ont des capacités inhabituelles de nature psychique. Ce n’est pas un signe de jour aisé. Ses natifs peuvent avoir à faire beaucoup de nettoyage de karma. En surface, les Hiboux peuvent être joyeux et plein d’humour, mais en dessous ils sont très profonds et très sérieux. Habituellement le Hibou est considéré comme un vautour, ce qui montre le côté paresseux de ce signe du Sud. Les Hiboux ont tendance à l’introspection d’où ils tirent une grande sagesse. Ils aident souvent leurs frères humains grâce à leurs dons psychiques. Leur défi dans la vie est de trouver un moyen éthique de prendre la vie en douceur.

Sa planète est le Soleil et divinité Itzpapálotl.

17 – La Terre (caban)/Séisme (Ollin).  La Terre porte le numéro 17. Il symbolise la beauté. C’est un signe de sagesse, de prudence et de justesse. Si vous êtes Séisme, vous débordez d’imagination, êtes audacieux et très énergique.

Contrastant avec ce que vous pourriez penser spontanément d’un signe de Terre, les personnes nées ce jour-là sont très mentales et accentuent les valeurs des processus de pensées. La Terre est signe énergisant de l’Est. Il y a un côté typiquement masculin chez les personnes de Terre qui leur fait vouloir contrôler le monde en le comprenant intellectuellement. Les gens du signe aident à disperser les mauvaises intentions, les mauvaises habitudes, les mauvaises idées. Cela en fait de bons conseillers. Les meilleurs d’entre eux ont un mental en résonnance avec la Terre Mère et servent le monde dans son ensemble. Méticuleuses et intelligentes, les personnes Terre souhaitent que toutes les phases de la vie s’écoulent naturellement. Parfois, la sensibilité des Terre est secouée, ce qui peut les conduire à des perturbations émotionnelles ; c’est pourquoi l’autre nom de ce signe est Tremblement de terre. Leur défi est de ne pas laisser leur intellect les empêcher de vivre au présent.

Votre planète est le Soleil et divinité Xólotl.

18 – Le Silex/Reflet (Técpatl)/(Etznab) Le Silex a le chiffre 18, sa couleur est le rouge vif. Rigoureux, c’est un être moral et droit. Le Silex n’aime pas les mensonges. Il aime la justice. Souvent autoritaire, il avance dans la vie sans jamais se plaindre!

Le Silex est peut-être un signe de jour difficile à porter. Les Silex utilisent leurs qualités intérieures pour distinguer la vérité de la fausseté. Souvent les gens de ce signe sont comparés à l’Archange Saint Michel qui, à l’aide de son épée, sépare le bien du mal ; les autres noms de signe de jour sont Couteau et Obsidienne. En fait, on pourrait trouver que les Silex ont des idées bien arrêtées, trop tranchées au sujet du bien et du mal. Ils sont cependant très honnêtes et veulent servir en discernant la vérité ; ils peuvent repérer chez les autres les intentions cachées à des kilomètres. On raconte que les Silex pourraient obtenir des informations sur les problèmes entre les personnes ou les plans malveillants des autres en les réfléchissant dans un miroir d’obsidienne. Leur défi est de trouver l’harmonie et d’utiliser leur capacité à distinguer comme un don et non comme un couteau.

Sa planète est Mercure et ses divinités sont Tezcatlipoca ou Chalchiuhtotolin.

19 – Tempête / La pluie torrentielle (Cauac) /La Pluie (Quiáhuitl). La pluie torrentielle a le chiffre 19 et sa couleur est le rouge foncé. La Pluie agit par passion elle aime les coups de cœur et se laisse emporter par ses pulsions. Ce signe s’avère aussi versatile!

Les Pluie torrentielle sont des gens typiquement agréables à vivre. Ils ne semblent jamais vieillir en esprit et ils restent curieux de toutes choses nouvelles tout au long de leur vie. Les personnes de ce signe sont des chercheurs qui étudient une chose après l’autre et acquerront à leur façon une quantité de connaissances au cours de leur vie. Ils sont très doués à la fois pour enseigner et pour apprendre. Pourtant, il ne leur est pas toujours facile de synthétiser le savoir qu’ils ont accumulé à partir de tant de sources diverses, et de se fixer un but dans la vie. Eternellement jeunes, ils existent pour profiter de l’extase de la liberté. Leur quête infinie de nouvelles expériences les entraînera dans des défis énormes et des orages émotionnels, et nombre d’entre eux se rendront compte que leur entière n’a été qu’une longue tourmente. Ils ont une sensibilité qui ne leur permettra pas toujours facilement de faire face aux tempêtes de la vie. Voir ces difficultés comme un enseignement aidera les Pluie torrentielle à trouver le plein épanouissement qu’ils recherchent dans la vie.

Sa planète est Mercure et divinités Tonatiuh ou Chantico.

20 – La Fleur (xochiti) ou La lumière/ Le Soleil (Ahau) possède le chiffre 20 et sa couleur est le blanc. La Fleur est lunatique, tendre, artiste et pleine de sensibilité. Elle demeure vigoureuse et pleine de vie au côté d’un aigle ou d’un singe.

La Lumière est le signe de jour du parachèvement, et il aura tendance à avoir des conséquences pour ses natifs. Les gens de la Lumière sont souvent romantiques, visionnaires, enthousiastes avec des dons artistiques, et sont aisément perçus comme des rêveurs. Il semble que comme ils sont nés dans ce signe spirituel de parachèvement, ils trouvent difficile de comprendre que le monde autour d’eux ne soit pas encore arrivé à un stade aussi élevé et qu’il soit au contraire dominé par le matérialisme ou la cupidité. Ainsi, en étant confrontés à la « vraie vie », ils seront souvent perçus comme irréalistes. Une série de déconvenues risque d’amener le Soleil (Lumière) à fuir les responsabilités et à ne pas accepter les mesures correctives nécessaires. Néanmoins les personnes de la Lumière conserveront une spiritualité naturelle qui est le droit de naissance de ce signe, le dernier. Leur défi est d’aborder la vie avec réalisme sans compromettre les grands rêves qui les habitent.

Sa planète est Vénus et sa divinité est Xochiquetzal.

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24 février 2016

Les Témoins de l ' étrange

Les témoins de l ' étrange

 

LES 
TEMOINS 
DE L'ETRANGE
Fées et Anges
Je m'appelle Louis Rossignol, 
j'habite un village reculé du centre de la France au nom curieux de St Dizier Leyrenne. Ce village de la Creuse tient son nom du cours d'eau qui le traverse : la Leyrenne. Aujourd'hui, lundi 4 août 1928 (j'ai oublié de mentionner mon âge - c'est important, car certains me pensent gâteux, j'ai 68 ans.) Je rentrais par la route de Murat à St Dizier. Je hatais le pas, d'abord parce qu'on m'attendait, ensuite parce que le temps devenait très menaçant. Je ne marche pas très vite, j'ai une canne, et les sabots ne me permettent pas de courir, aussi, faisais-je de mon mieux. Les orages dans cette région sont plutôt mauvais et il est préférable de ne pas s'attarder quand on les sent 
approcher. Les odeurs de la journée remontaient du sol sous l'effet de la 
chaleur et de l'humidité ambiante. Le ciel était noir sur Belleseauve, 
signe que l'orage n'allait pas tarder à arriver sur St Dizier. Cette route, si 
l'on peut appeler cela une route, est à découvert sur toute sa longueur. 
Seul un vieux chêne à mi-parcourt pourrait permettre de s'abriter si 
l'orage venait soudainement. Je me hatais donc vers cet arbre. Et ce que je 
redoutais ne manqua pas de se produire. Un grand crac retentit avant même 
que j'ai pu atteindre le chêne et quelques minutes après une violent 
averse s'abattit. Je réussis à rejoindre l'arbre, mais évidemment j'étais trempé 
(ce qui à mon âge est loin d'être recommandé). 

...Le ciel était très sombre, comme s'il faisait soudainement nuit. Je tiens à préciser que j'avais beau être à l'abris, je ne me sentais pas pour autant en sécurité. Tout le monde sait bien qu'il ne faut pas s'abriter sous un arbre lorsqu'il y a de l'orage. Mais à mon âge, je ne vais pas m'allonger dans l'herbe au milieu des prés. Ce qui pour moi 
s'avèrerait beaucoup plus dangereux. Je risquerais de ne pas pouvoir me 
relever, de me coincer à tout jamais et d'attrapper la grippe ou un rhume 
qui me couterait la vie. Il faisait très sombre, et seuls les éclairs 
illuminaient le paysage quelques instants. Mais j'avais remarqué autre 
chose qui n'avait rien à voir avec les éclairs. Là où je sais que se trouve un 
ruisseau, en deçà de l'arbre où je me trouvais, il y avait comme des 
petites lumières. Pas des étincelles, non, des petites lueurs qui dansaient les 
une avec les autres. C'était très étrange. Ce phénomème ressemblait à des feux 
follets. Mais compte tenu du temps, ile semblait improbable que des 
flammes même minuscules aient pu tenir longtemps sous cette pluie. Je ne manquais 
cependant pas de me signer. Ce phénomème était beau et envoutant, mais 
aussi inquiétant. Je ne pouvais détacher mon regard de ces lueurs qui se 
reflétaient dans le cours d'eau et j'ai du mal à savoir combien de temps 
j'ai observé cela avant de bouger. J'ai toujours été très curieux et je 
n'avais qu'une envie, c'était de m'approcher. Alors je me lançais. 
J'avançais doucement, mais plus je m'approchais et plus je me demandais ce 
dont il pouvait bien s'agir. L'orage ne diminuait pas, mais je ne sentais 
plus la pluie. 

...Arrivé à quelques mètres, les lumières qui tourbillonnaient se figèrent en l'air. Je pensais immédiatement 
qu'elles m'avaient repérés. J'arrétais alors ma progression. Après avoir passé 
plusieurs minutes à s'observer mutuellement (j'imagine qu'elles m' 
observaient, bien qu'à ce moment là, je me demandais encore s'il ne s' 
agissait pas de gros insectes luisants). Les lumières reprirent leur 
activité tourbillonnante et moi, je repris ma progression. Arrivé à 
environ 3 mètres, je vis vraiment ce dont il s'agissait. Quoique le terme vraiment 
ne corresponde pas tout-à-fait à ce que j'avais devant les yeux. 
Des fées, c'était des fées. Des petits êtres de sexe féminin avec des ailes dans le dos. Une lueur bleue 
phosphorescente émanait de leur corps. Elles jouaient ensemble en poussant de drôles de petits cris qui ressemblaient vaguement à des rires ou à des pépiement d' oiseaux. A ce moment précis, je ne bougeais plus du tout. 

Je me souvenais pas de ma vie d'avoir aussi peu bougé. Sauf peut-etre à la chasse devant du gibier. 

Maintenant que je voyais ce que c'était, j'étais sûr qu'elles m'avaient 
repéré. Comment pouvait-il en être autrement. Les fées savent forcément 
tout de tout. En fait, j'étais étonné mais pas comme pourrait l'être un citadin. 
Dans nos régions, nous sommes habitués aux histoires de lutins, de 
farfadets, de diables et de lavandières qui lavent les linceuls des morts 
la nuit. Ces histoires nourissent nos veillés. On n'y croit pas, mais on 
évite certains soirs de prendre certains chemins, seuls de surcroit. On évite 
d'ailleurs d'avoir à sortir le soir ou bien, contraint et forcé, muni 
d'une lanterne accompagné de préférence, et surtout pas autour de minuit. Mais 
aujourd'hui, ce n'était pas le soir, même si tout était disposé à nous le 
faire croire. Je n'avais pas remarqué au départ, mais les fées jouaient 
avec un lapin. Elle lui tiraient les poils du museau. Cela n'avait pas l'air 
de lui déplaire. J'avais peur qu'elles m'aient vu, mais finalement non. Après 
un mouvement léger, le lapin, qui lui me vit s'enfuit d'un bond aussitôt. 
Au même moment, les fées se regroupèrent et me regardèrent. Je voyais 
qu'elles ne savaient que faire. De mon côté, je ne bougeais plus. Inutile de dire 
que j'étais trempé car l'orage n'avait pas faiblit. Je me retrouvais 
finalement dans la position que je redoutais au départ, allongé dans l'herbe. 
Demain, si j'étais encore en vie, je souffrirai attrocement de courbatures 
et de rhumatismes. Les fées semblaient se parler. La pluie ne les touchait 
pas. On dirait que la lumière qui les entourait les protégeait des gouttes. 
Je ne comprenais évidemment pas un traitre mot de ce qu'elles se 
racontaient et pourtant ce langage me semblait familier. Les sons étaient très aigües 
et très faibles, un peu comme des petites souris. Ce n'était pas très 
agréable. 
De temps en temps, il y avait des hausses de ton et puis tout redevenait 
normal. 
J'étais là comme un idiot, 68 ans, allongé dans l'herbe, sous la pluie à 
attendre la décision de mesdames les fées. Au moment même où je me disais 
cela, je décidais de me relever. Toutes fées qu'elles soient, elles 
n'allaient tout de même pas m'en empêcher. Cela les cloua sur place et mit 
fin à leurs conciliabules. Aussitôt, l'une d'elle vola vers moi et 
m'ordonna avec une voix qui semblait venir d'ailleurs de me rasseoir. Cette fois 
j'avais compris. Inutile de dire que mes jambes ne m'aidèrent pas à rester 
debout. Cette voix était incroyable. Elle semblait sortir des profondeurs 
d'un gouffre. Comment un si petit corps pouvait produire un son comme 
celui-ci. Lorsque je fus assis, elle reprit la parole, cette fois avec une 
voix douce et légère. "Mortel, ce que tu as vu, tu n'aurais pas du le 
voir, en tous cas pas maintenant. Nous savons que ton cerveau ne pourra pas 
oublier cet instant, nous n'allons même pas essayer de te le faire oublier. 
Alors, que comptes-tu faire maintenant ? " 
Je restais bouche bée. Maintenant, normalement, j'allais boire un café au 
chaud avec quelques gâteaux, s'il n'y avait eu ce maudit orage. Je 
n'allais tout de même pas répondre celà. "Je ne sais pas." C'est tout ce que je 
réussis à articuler. "Mortel, tu as le choix. Sois tu racontes ce que tu 
as vu. Auquel cas, personne ne te croira tu passeras pour un fou et nous 
disparaitrons de ton existence à tout jamais. Ou bien tu ne racontes rien 
à personne et nous nous reverrons prochainement. Nous nous connaissons déjà 
Louis Rossignol, même si tu ne t'en souviens pas. Nous savons que tu es un 
homme curieux. Aussi, nous te laissons le choix. 
Le choix ne fut pas difficile à faire. Quand on rencontre des fées, on n'a 
plus jamais envie de les quitter. Je ne comprenais cependant pas ce 
qu'elles voulaient dire par "nous te connaissons déjà". 
"Nous attendons ta réponse." Ma pensée n'était plus si rapide et j'avais 
du paraitre indécis. "J'accepte, j'accepte", hurlais-je. J'accepte de vous 
revoir et de ne rien raconter. A ce moment, je ne me rendais pas compte 
combien celà allait être compliqué. "Mortel, promets sur ton honneur." Et 
je promis. Une des fées me remit un pendentif censé m'apporter paix, 
prospérité, chance et félicité. Puis elles disparurent, leur petite 
lumière s'éteignant dans la pénombre de cette fin d'après-midi orageux. Je n'avais 
plus qu'à rentrer mon pendentif dans la poche et une formidable envie de 
tout raconter. Mais j'avais promis. La pluie s'était arrêtée quelques 
minutes après, faisant place à une douce chaleur qui s'annonçait étouffante pour le soir. 
Une fois arrivé à la maison, ma sour ne manqua pas de me demander ce qui 
m'était arrivé. Je répondis logiquement que je m'étais laissé prendre par 
l'orage. Ce qui était vrai. 
"Regarde-toi, tu as vu dans quel état tu t'es mis" me dit-elle. 
Il est évident que je faisais peine à voir : ma chemise débraillée, mon 
pantalon trempé et mes pieds nageant dans mes sabots. 
"Je vais te faire chauffer de l'eau, tu vas te laver et me donner tes 
vêtements à sêcher." J'obeis. 
Je fais une appartée pour expliquer ma situation familiale. Ma femme est 
décédée et vu mon âge, j'ai préféré m'installer avec ma sour et son mari. 
Ma fille habite à Paris et je ne la vois pas souvent. 
J'allais me laver, ce qui me fit un bien fou. Et je donnais mes vêtements 
à ma sour. En vidant mes poches, elle trouva le pendentif et dès que je fus 
sorti, elle me demanda ce que c'était. Je ne me souviens même plus de ce 
que j'ai répondu exactement. En tous cas, je lui arrachais des mains et cela 
la surprit. Elle me fit son refrain classique: 
"on s'occupe de toi et voilà comment Monsieur vous remercie" et blabla et blabla. 
Je préférais la laisser causer et j'allais dans ma chambre au premier. 
C'est là que je décidais de rediger le journal de cette incroyable expérience. 
Quand vint l'heure du dîner, tout était oublié. J'avais hâte qu'on soit le 
lendemain pour pouvoir essayer les vertues soi-disant magiques du 
pendentif. 
Il y avait une loterie au village et j'étais bien décidé à jouer et à 
gagner. Je n'avais pas très faim et je me sentais fatigué. Les épreuves 
comme celle-ci ne sont plus faites pour moi. Je montais me coucher après 
avoir peu mangé. La nuit fut pénible. J'eus des sueurs froides et des 
aigreurs d'estomacs. Je finis par m'endormir vers le matin et me 
réveillais très tard. Je racontais ma nuit difficile à ma sour et son mari mais ils 
ne s'en étonnèrent pas. Moi non plus d'ailleurs. Quand on passe plusieurs 
heures sous la pluie, à mon âge, ça pardonne rarement. Je décidais donc, 
avec regrets de ne pas faire d'exploits aujourd'hui et d'abandonner l'idée 
d'aller à la loterie. 
Le temps était magnifique et je passais l'après-midi sous le tilleul du 
jardin, me demandant quand et comment je reverrais les fées. J'observais 
les fleurs du jardin pour lesquelles ma sour se donnait tant de mal. Je 
laissais mon imagination divaguer et je voyais des fées voleter dans les massifs de 
lupins. Je faisais un croquis de ma vision. J'espérais un nouveau contact 
avec impatience, mais je sentais que ce ne serait pas pour aujourd'hui. 
La journée se passa calmement. Ma sour et son mari allèrent au village. 
Ils jouèrent à la loterie, mais évidemment ne gagnèrent rien. Ah si seulement 
j'avais été avec eux. 
MARDI 5 AOÛT. 
J'ai attendu toute la journée, mais pas la moindre manifestation. Je suis 
retourné près du ruisseau, mais j'ai juste aperçu quelques ragondins qui 
se sont enfuis à mon approche. 
Si j'avais eu mon fusil... 

MERCREDI 6 AOÛT 
C'est sûr, elles ne viendront plus. Elles m'on menti. Je suis là à tenir 
une promesse dont tout le monde se contrefiche. Si elles ne se manifestent 
pas demain, je dis tout. 

JEUDI 7 AOÛT 
Dieu que les journées d'été peuvent être longues. Finalement j'ai 
réfléchi, je ne dirai rien. Pour quoi faire ? Elles ont raison. Personne ne me 
croirait de toutes façons. J'en serais quitte pour être ridicule. On a 
déjà tendance au village à me concidérer comme "un drôle de gars". Ce n'est 
vraiment pas la peine d'en rajouter. 

VENDREDI 8 AOÛT 
Ce matin, j'ai été réveillé par un petit bruit au volet, un petit toc 
répétitif. Je pensais d'abord à un oiseau, mais les piverts ne s'attaquent 
pas aux volets. J'ouvrais la fenêtre. Elle était là ou plutôt, il y en 
avait une, une fée. Elle me dit de m'habiller et de la suivre. Il était tôt, 
cinq heures environ. J'enfilais rapidement mes vêtements et je descendais. 
J'avais toujours le porte-bonheur sur moi, et il me semblait, ces derniers 
temps, moins sentir mes vieilles douleurs. Il faisait encore nuit et 
c'était presque amusant de suivre cette flamêche bleue dans la nuit. Nous suivîmes 
la route un moment puis nous prîmes un sentier qui s'enfonçait dans les 
bois. Jusque là, j'arrivais encore à imaginer où nous nous trouvions : 
forêt des Bruges, premier chemin, bifurcation à gauche. Et après je ne sais plus. 
Un chemin, un sentier, une clairière, à nouveau le bois pour finir au pied 
d'un vieux chêne. Les fées étaient toutes là (du moins, c'est ce que je 
croyais). Elles couraient sur les mousses et voletaient de l'une à l'autre. 
"Le mortel, le mortel" criaient-elles. Cette nuée de loupiottes bleues me 
ravissait. L'un d'elle sortit du rang. "Sais-tu mortel que tu as mis la 
colonie en émois. Nous t'observons depuis plusieurs jours et nous savons 
que tu as tenu parole. L'envie est souvent si forte pour un mortel de parler... 
Tu as bien fait de tenir ta langue. Si tu avais parlé, les jours qui 
auraient suivi, tu aurais commencé à perdre la raison puis tu aurais fini 
fou. Ils sont nombreux dans les hopitaux pour déséquilibrés à avoir croisé 
notre chemin. Si l'intention t'en prends un jour, réfléchis bien. 

Nous traversâmes d'autres bois, je reconnus quelques endroits où je venais 
chaque année ramasser du muguet. Je connaissais bien cette forêt, mais là 
j'étais perdu. Je n'avais aucune idée de l'endroit où elles voulaient 
m'emmener. Mais la curiosité était trop forte. J'avais confiance. Mais 
peut-être avais-je tort. 

Nous finîmes par arriver dans une petite clairière au milieu d'une forêt 
de hauts sapins. Le sol était recouvert d'épines. Et là, où rien ne survit 
sauf quelques pauvres champignons, se trouvait une petite mare (je dis mare, 
mais il y avait très peu d'eau). Il y poussait toutes sortes de plantes assez 
rares dans cette région. C'était comme une oasis au milieu des bois. 
Toutes les fées étaient réunies autour. Elles n'étaient pas là pour moi 
évidemment. Non elles étaient là pour quelquechose de précis et semble 
t-il important. Elles avaient l'air d'attendre un événement particulier. Elles 
parlaient et chantonnaient. Elles bourdonnaient tel un essaim d'abeilles. 
Le jour n'allait pas tarder à se lever. 
Quand elles me virent, elle s'approchèrent et m'entourèrent. J'étais 
irradié de leur lueur bleutée. Leurs petites ailes me frolaient le visage. 
Soudain une première trouée de lumière traversa les arbres. A partir de ce 
moment-là, je n'éxistais plus. Toutes les fées s'envolèrent vers cette 
lumière et entamèrent une drôle de danse. Les rayons du soleil semblaient 
glisser sur elle comme l'eau d'une cascade. Et puis la lumière devint plus 
violente et je dus fermer les yeux. Lorsque je les rouvrais, la plupart 
des fées avaient disparu. On m'expliqua après, qu'elles étaient reparties en 
faérie, pays des fées. Il semble que les premiers rayons du soleil, dans 
certains endroits, servent de porte pour accéder au royaume des fées. Je 
me demandais, pourquoi moi, simple mortel, on m'avait permis d'assister à ce 
spectacle miraculeux. 
Je restais là de nombreuses minutes à regarder les dernières fées qui 
disparaissaient dans les bois. Ma rêverie se prolongea un moment, mais une 
fée vint me tirer de cet état et me parla. 
"Tu dois te demander pourquoi nous te montrons tout cela. Sache 
qu'autrefois, tu as bien agis pour les fées, et les fées t'en sont 
redevables." 
Je m'étonnais et me demandais bien de quoi elles voulaient parler. Je 
sentais bien cependant que je ne pourrais avoir plus d'informations cette 
fois-ci. 
J'osais demander son nom à la fée qui me faisait l'honneur de m'adresser 
la parole. Elle s'approcha de mon oreille et murmura "Maerope". Puis elle 
commença à me raconter tout un tas de choses. Certaines étaient claires, 
d'autres pas. Je comprenais qu'elle me parlait de sa vie, mais j'étais 
incapable de donner un sens à ce qu'elle disait. Cela me procura une douce 
sensation dans l'oreille qui finit par envahir tout mon corps et je 
m'endormais. 
Quand je repris mes esprits, toutes les fées avaient disparu. 
Je rentrais chez moi machinalement, sans trop savoir comment. Le chemin du 
retour était comme inscrit dans ma tête. Je fus à la maison en très peu de 
temps, contrairement à l'aller qui m'avait semblé durer des heures. 

Quand j'arrivais, j'étais très fatigué. Il était environ onze heure du 
matin et ma sour me tomba dessus dès que je franchis le pas de la porte. Tout le 
monde s'était inquiété de mon absence. Ma sour me traita de fou, elle me 
dit que les gens du village avaient raison. Je lui répondais que je me fichais 
des gens du village. "Ou étais-je passé, qu'avais-je fait ?", les 
questions 
fusaient. Elle me dit même que si je n'avais pas eu mon âge, elle aurait 
pu croire à une aventure sentimentale. Ma sour est folle. Je n'essayais pas 
de me justifier et dit simplement que je m'étais réveillé tôt et comme je 
n'arrivais pas à me rendormir, j'étais sorti. Ma sour à qui ils n'arrivait 
plus rien depuis longtemps m'en voulait beaucoup de lui cacher des choses. 
Au déjeuner, j'eus droit à de nombreux sous-entendus. Son mari dans ses 
cas là se faisait tout petit et disparaissait soit dans une autre pièce, soit 
derrière son journal, ou même derrière sa femme. Cela énervait beaucoup 
cette dernière qui se demandait souvent où se trouvait son bougre de mari, 
alors qu'il était simplement derrière elle. Je finissais le repas 
rapidement 
et grimpais à l'étage, dans ma chambre, les laissant seuls tous les deux. 
Je rédigeais les lignes qui précèdent. 
Quand je redescendais l'après-midi, ils s'étaient calmés. Le mari de ma 
soeur me parla un peu. Il me supplia d'être un peu plus aimable avec sa femme, 
parce qu'après, c'est lui qui devait la supporter. Je lui promis de faire 
de mon mieux, tout en sachant, que cela ne suffirait pas. 
J'étais assis dans un fauteuil quand il me prit soudain l'envie de 
dessiner. 
Cela n'avait aucun sens : un scarabée, ou plus précisément une lucane, une 
grenouille, une feuille, et un visage. Le tout parcouru de lignes et de 
points. Qu'est-ce-que cela signifiait ? D'où sortaient ces idées. Celà 
m'inquiétait. Les fées étaient sûrement pour quelquechose dans cette 
affaire. Ce dessin me hanta toute la soirée et je ne parlais plus. Une 
autre chose me préoccupait : qu'avaient-elles voulu dire par : autrefois tu as 
bien agi pour les fées. Je ne voyais absolument pas à quoi elles faisaient 
référence. 

SAMEDI 9 AOÛT 
Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange. Je voyais un jeune enfant ramasser 
une fée par terre. Cela me réveilla et je gardais les yeux ouverts un 
moment. Tout cela commençait sérieusement à me perturber. 
Je me suis levé épuisé. Je vois ma sour de plus en plus inquiète. J'ai 
fait la sieste et je me suis réveillé pour le dîner. Tout le monde a été aux 
petits soins. Des voisins sont passés en fin de soirée pour prendre de mes 
nouvelles. Dieu sait ce que ma sour a encore été raconter autour. En tous 
cas, ce soir, je me sens mieux. Je suis remonté dans ma chambre et j'ai 
refait un drôle de dessin. Je me suis arrêté en route, mais où m'aurait-il 
emmené celui-ci. Il y a une fée, un arbre , les point A, B, C et un début 
de scarabée. 

DIMANCHE 10 AOUT 
A quatorze heures, après le déjeuner, j'ai annoncé que je devais, cet 
après-midi me rendre aux Roches de Mazuras. Ma sour et son mari m'on 
regardé éberlués, chacun se demandant sûrement ce que je pouvais bien vouloir 
aller faire la-bas. Moi-même, je me le demandais, car je n'avais aucune raison. 
J'avais juste un besoin impérieux. Ma sour me rappela avec une certaine 
ironie que cela se trouvait à une quinzaine de kilomètres, chose que je 
savais. J'avais même décidé de lui emprunter son vélo. "A ton âge, tu 
auras l'air malin sur ton vélo. Dès la sortie du village, on n'aura plus qu'à te 
ramener sur une civière." Au fond elle n'avait pas tort, mais je me 
sentais en pleine forme et il fallait que j'y aille. Je partais sur le champ. En 
façade, ma sour souriait mais je savais qu'elle était vraiment inquiète. 
Le chemin ne me paru ni long, ni difficile et j'en fus le premier étonné. 
J'attribuais ma vitalité au pendentif que j'avais eu la bonne idée d'enfiler hier. 
Arrivé sur les hauteurs de Mazuras, le temps s'annonçait menaçant, mais je 
savais que l'orage ne serait pas pour ce soir. A l'entrée du chemin, passé 
la petite chapelle et l'ancien cimetierre, je descendais de vélo et 
décidais de finir à pied. Les roches de Mazuras constituent un promontoir duquel on 
peut voir tous les environs. Cet endroit possède un charme très étrange, 
presque mystique, et ce déjà bien avant les débuts de cette histoire. 
Arrivé au bas des roches, je déposais ma bicyclette et finissais de grimper à pied. 
En haut, évidemment, Maerope m'attendait. 
"Te voila enfin. J'avis peur que tu n'entendes pas mon appel. Comment te sens-tu ?" 
Je lui répondais que tout allait bien mais que je commençais à avoir de 
drôles d'images dans la tête. Je lui parlais des dessins et elle me 
répondit simplement que c'étaient les connaissances qui entraient en moi. Elle me 
demanda si j'avais rêvé et je lui répondis que oui. Je lui racontais le 
rêve avec l'enfant et la fée. 
"Enfin tu te souviens." 
Je ne voyais pas ce qu'elle voulait dire. 
"Quand tu étais enfant, ne te souviens-tu pas d'avoir empêché le chat de 
la maison de dévorer une fée ?" 
L'épisode qu'elle me remémorait m'avait marqué, mais il ne s'agissait pas 
d'une fée. 
Dans la maison où j'avais passé mon enfance, il y avait un chat qui 
ramenait 
régulièrement des souris et des oiseaux morts. On l'avait surnommé 
Lucifer. 
Je me souvenais en particulier d'une fois où j'avais entendu des petits 
cris et des miaulements. J'étais sorti de la maison et j'avais surpris Lucifer 
avec un oiseau dans la bouche. J'avais du lui courir après pour l'empêcher 
de dévorer le pauvre volatile. Il avait failli m'échapper, mais je m'étais 
jeté sur lui juste avant qu'il ne sorte du jardin. J'étais revenu le 
pantalon déchiré, mais l'oiseau était sauf. 
"Es tu certain qu'il s'agissait d'un oiseau ?" 
"Bien sûr qu'il s'agissait d'un oiseau. Que veux tu que ce fut d'autre ?" 
"Réfléchis. Ferme les yeux et repense à ce moment." me dit-elle. 
Les images étaient floues. Je voyais Lucifer avec son oiseau. Je me voyais 
enfant, l'oiseau dans les mains. Je me voyais le poser sur le sol et je le 
voyais s'envoler. 
Maintenant que j'y pense, cet oiseau ressemblait plus à une libellule qu'à 
un oiseau. Enfin, ce n'était pas non plus une libellule. 
"C'était une fée." dit Maerope. 
La conversation dura un petit moment et elle finit par me convaincre. 
Maintenant, je voyais Lucifer avec une fée dans la bouche. 
Elle m'expliqua que cette fée avait substitué dans mon esprit, son image à 
celle d'un oiseau. 
"Pourrais-tu m'expliquer pourquoi je suis là et pourquoi tu me racontes 
tout cela ?" 
"Tu es là parce que la fin est proche." 
Que voulait-elle dire ? 
"Je vais mourir?" 
"Je suis ici pour assouvir ton désir de connaissances." 
"Répons-moi, je vais mourir ? Je suis vieux, je peux l'accepter." 
"Non, ce n'est pas celà. Approche-toi." 
De nouveau, elle me parla dans l'oreille. Elle me racontait tout sur les 
fées et j'écoutais émerveillé. Le ciel n'existait plus. Le sol n'existait plus. Il n'y avait plus rien autour. J'étais fasciné et je voulais tout mémoriser pour tout écrire. 
Et puis à nouveau, je me réveillais seul au pied des rochers. J'avais du mal à respirer et une curieuse douleur dans le bras gauche. J'avais sûrement du m'endormir dessus. 
Plus de fée. Le ciel était noir, c'était la nuit. 
A cette heure, l'endroit était encore plus étrange. La lune éclairait les pierres blanches rassemblées sour le bois de sapin à l'entrée du chemin. 
Je passais devant, mon vélo à mes côtés. Ces pierres m'évoquaient des rites paiens, proches de la sorcellerie. Ces pierres avaient-elles un histoire. Je hatais le pas. 
Le cimetierre et la chapelle près de la route prenaient un sapect lugubre et j'avais hate d'être rentré. Le chemin du retour fut difficile. Heureusement, la lune éclairait la route. J'arrivais épuisé. 
Ma sour et son mari étaient heureux de voir que je n'étais pas mort. Mais leur regard n'avait rien pour me rassurer sur mon état physique. 
Tout ce qu'ils trouvèrent à dire c'est "ça va ?" 
Je répondis juste que j'étais fatigué et que préférais aller me coucher. 
Ma sour avait fait le ménage. Cela se voyait et je n'aimais pas ça. 
Je sortais le journal du bureau et trouvais encore le courage de rédiger l'aventure de cette journée. Demain, je ferai un chapitre entièrement dédié à ce que m'a dit Maerope. J'espère ne rien oublier pendant la nuit. 

LUNDI 11 AOÛT 
Je viens de me lever. Je suis très fatigué. Je vais aller me laver. 
Peut-être que cela ira mieux après. 

ELLE A TOUT RACONTÉ. 
Ma soeur a trouvé le journal. Elle a tout lu. 
Ce matin je suis allé au village et quand je suis entré au café, quelqu'un m'a demandé des nouvelles de mes fées. Tout le monde a ri. Je suis rentré au plus vite. 
Elle m'a avoué qu'elle s'inquiétait alors elle est monté et a fouillé ma chambre pour voir ce que je pouvais y faire pendant toutes ces heures. que va t-il se passer. Je dois les prévenir... 

Ainsi se termine le journal.
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