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NEWS PARANORMAL blog de Francine Perronnet
15 février 2017

Mes rencontres avec l ' au - delà témoignage

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Salutations,

Je vais dans ce recueil, que j'espère pouvoir modifier ensuite à ma guise au fil du temps, vous raconter toutes mes expériences assez lugubres autant dans la réalité que dans mes cauchemars. Je préviens tout de suite les membres assez sensibles ou captant facilement les émotions à travers les textes, vous risquez de vous sentir très mal après avoir finis la lecture...

Afin de ne pas vous embrouiller, je classerais ceci sous forme de trois paragraphes: le premier indiquant le lieu, plus ou moins détaillé selon votre besoin, le deuxième ce qui s'est déroulé et le dernier, mon impression et mes commentaires personnels.

Le premier fait se déroula dans l'un de mes rêves d'enfants, mon tout premier auquel j'ai pu assisté (je rappelle que nous rêvons quatre voir cinq fois par nuit mais que nous ne nous rappellons pas forcément de ces dits rêves). Le décor était blanc, pas de murs, sol, ciel, juste blanc. Un guichet était posé là, où une vieille femme, au nez crochu et proéminent ainsi qu'à la chevelure longue, grisâtre et crépue faisait son travail, qui à l'époque ne m'avait pas interpelé. Une fois mes parents arrivés, elle se tourna vers moi et émit un rire des plus désagréables, un peu comme un chaton vous ronronnant très fort dans l'oreille alors que demain vous passez vos épreuves de bac. Frustrant. Énervant. Elle défonça le meuble d'un revers et s'avança vers moi. La scène changea radicalement et l'un de mes amis était attaché à une table où il pleurait. La vieille enfonça ses dents dans son ventre puis dans ses cotes et dans son bras, le dévorant. Aucune goutte de sang ne coulait. Son coeur était comme celui d'une pomme. Vert et légèrement humecté à l'intérieur. D'un coup un malaise me prit et je me réveilla, en éclatant en sanglot, car devant moi, assise à l'autre bout du lit la vieille femme riait.
Cette première expérience m'a profondément marqué, car elle ressemblait trait pour trait à la grand mère de notre voisine d'en face, ancienne locataire de notre maison.

Le deuxième se passa deux ans environ après cette première rencontre. Je m'endormis une fois encore. Je rêvais dans le salon, assis entre mes parents, devant la TV. La vieille dame apparut à côté de la portée d'entrée et dit d'une voix profondément douce "puis-je vous emmenez le petit? Il ne risque rien avec moi". Je l'ai reconnu et j'ai été pris d'horreur, je me suis agrippé à la cuisse de mon père en hurlant. Je me cogna contre l'un des angles du mur et fut assommé quelques petites secondes, le temps de la voir filer vers la cuisine, dévalée l'escalier de la cave et me jeter dans la pénombre. Elle restait dos à moi. Quand elle se retourna sa bouche s'ouvrit démesurément, et elle fonça sur moi. Mon corps eut un soubre-saut en s'éveillant et une main grise sortant de sous le lit attrapa ma cuisse et me fit alors tomber par terre. Sous le lit, c'était le noir absolu. Ma cuisse était maculée de sang et je resauta très vite sur le lit, la peur au ventre, celle aussi insondable que le fond des océans m'agrippant le coeur.
Cette fois, ma peur était justifée et je savais au plus profond de moi que je n'étais pas fou. Ma cuisse a gardée deux semaines les petits trous qu'avaient fais les ongles de cette main. Je m'étais promis de réussir à l'attraper la prochaine fois, et de me venger de ce quelle m'avait fais, car j'en étais maintenant certain, cette vieille femme m'en voulait.

Deux années se succédèrent jusqu'à 1999, la tempête du siècle. Je me souviens encore: à peine quatre ans et la lumière au plafond de la cuisine s'éteignit alors. J'entendis alors l'escalier craqué, j'étais seul. J'essayais de rallumer la lumière, il n'y avait rien à faire, le fil pendait dans le jardin, balloté par les branches et le vent hurlant. C'est alors qu'un choc parvint à mes oreilles, je tournis la tête dans cette direction et vit deux mains noirs accroché au pan de mur cachant le début de l'escalier vers la cave. L'une d'elle avait les ongles ensanglantés. La douleur de ma cuisse se réveilla alors, me figeant sur place, tiraillé par la peur, la douleur et la surprise. Je vis alors des cheveux grisâtre lentement se déplacé vers la gauche, de plus en plus visible. Un rire froid retentit dans ma tête et je tomba contre la porte. Je me réveilla dans mon lit avec ma mère en train de panser le sang qui avait coulé de ma plaie. J'ai été surpris, car non seulement elle s'en était pris à moi physiquement et en plus avec environ trois mètres nous séparant. J'avais peur et en même temps non; jamais je ne la laisserais me marcher dessus.

La quatrième rencontre arriva aux environs de mes huit ans, dans ma chambre encore une fois. Je m'endormais peu à peu et puis rêva d'une bataille de coussins avec des amis, l'un des coussins me toucha alors et l'image du rêve éclata en morceau me faisant sursauter sur mon lit. Deux mains sortirent de chaque côté de mon lit et se tendirent pour m'attraper. Je me mis instinctivement sur la droite et attrapa le poignet de la main au vol. J'entendis un grondement étouffé alors que la main traversait le drap et retournait en dessous! Je fis alors ce qu'un enfant qui avait déjà les mains et les pieds d'occuper : j'enfonça le plus profondément que je pu mes dents dans le dos de la main encore visible. Un cri strident retentit alors et les deux mains disparurent. Je tomba du lit sous le choc, entendant l'escalier grinçer, annonçant l'arrivée d'une personne. Mon père débarqua et me gifla deux fois, me disant d'aller très vite me rendormir avant de me prendre un coup de poing. Je me mis à pleurer de rage une fois qu'il fut partit, non seulement cette abomination m'avait mis mon propre père sur le dos, qui avait déjà un certain penchant pour favoriser ma soeur né alors que j'avais quatre ans et demi, et en plus ce con n'avait rien trouvé d'autre que me gifler...
Cette fois je n'ai pas eu peur, je me sentais déjà différent malgré ma jeunesse. J'avais blessé un esprit, avec seulement mes pauvres dents qui pour la plupart étaient absentes. Je me promis donc de pouvoir me défendre maintenant. Se fut cette même année que je commença les arts martiaux de self-défense basé sur le combat russe: le Sambo Commando.

Quatre ans encore, et cette fois se fut plusieurs nuits agitées: la première me réveilla avec la peur au ventre. La deuxième avec du sang dégoulinant du plafond, et la troisième enfin, le cauchemar: je me trouvais dans le grenier (au dessus de ma chambre) encombré de ventilateur, babioles en tout genre et cartons... Des espèces de morceaux de pains gisaient à la lumière sur une table. Je m'approcha, très lentement en regardant d'abord autour de moi. Soudain l'une des mains en forme de griffe s'anima et fonça dans l'ombre derrière la table. Je l'attrapa très vite l'une des autres mains, mais celle a côté s'anima et me frôla la peau de ses griffes alors que je lâchais précipitamment l'autre. Un rire heureux me par vint alors et je me réveilla, avec cette fois l'impression d'être épié.

A mes quatorze ans, j'enchaînais les découvertes: mes yeux voyaient des espèces de forme assombris dans ma chambre: une dans un angle, ayant la forme de la silhouette de cette femme, une deuxième de l'autre côté de la fenêtre, ressemblant plus à un chien, et un corps plié en deux dans l'escalier, que je pris pour un homme petit ou un adolescent de mon âge. Une nuit, je rêvais d'être dans la cave et de prendre des gâteaux, sachant que la femme arrivait tôt ou tard et connaissant ses maudits pouvoirs, je me hâta de remonter et de revenir dans la salle à manger. M'asseyant, j'ouvris mon butin à côté de mon père. Il disparut alors, et la clarté d'un soleil de matin avec. J'entendis des pas dans la cuisine, je me leva alors, sachant ce qui m'attendait. La vieille femme apparut dans une robe assez extravagante (la même que celle que princesse Sisi que je regardais dans mon enfance). Je lui ai demandé « Alors ca y est t'es encore décidée? », je n'arrivais d'un coup plus à bouger et elle, sa langue pendait. Elle me sauta alors dessus et je me réveilla en sursaut, comme l'autre fois. Je me retourna alors et vis des yeux dans le mur, complètement ancré dedans me dévisageant. Je frappa le plus fort que je pus dedans, m'arrachant la peau des jointures et me faisant un bleu sur la phalange au passage. Les yeux avaient disparus, j'avais cependant senti leur volumes...
Mes craintes se révélèrent lors d'une simple discute avec nos voisins. Mes parents demandèrent où était passé leur chien. La petite fille de la présumée grand mère répondit « Je l'ai donné à ma grand-ma ». Je venais donc d'apprendre que le chien était aussi un fantôme...

Une quelques mois après alors que je dormais chez ma petite amie (seul, pour bien vous mettre dedans). Je me réveilla alors en pleine nuit, 4H pile sur le réveil. Je vis alors une femme blonde à la peau très blanche, belle et habillé de blanc au bout du lit. Je cru voir ma copine en fait. Je me suis redressé en murmurant « Mon ange...? »
C'est alors que la fille a croisée les bras dans son dos, et là une peur sourde m'a paralysée. Elle était comme bloquée, comme une cassette qu'on rembobine. Ses bras se croisaient dans son dos et un sourire s'étirait sur ses lèvres et puis les mains revenaient où elles étaient et ainsi de suite... J'alluma la lumière et au lieu de la faire disparaître, elle avança vers moi s'asseyant au milieu du lit. Je ne la voyais plus mais je voyais le lit plié sous son poids. Des bras m'ont alors enlacé les épaules, me poussant inexorablement sur le matelas. Je me débattis, mais sa force était accablante. Sois je criais et réveillais toute la maison et me faisais passer pour un fou, sois je me laissais faire, au pris d'un viol ou de sûrement, la fin de ma vie. Mais d'un coup son emprise se volatilisa, et elle avec. Je me demande d'ailleurs encore pourquoi... C'est seulement ma peur envers cette fille qui me choque... Elle était belle, fraîche, jeune et d'une douceur exquise malgré sa force. Pourquoi la craignais-je tant?

D'autres apparitions parcoururent ma vie que je ne pourrais pas vous situer: une chauve souris filant vers le plafond et disparaissant d'un coup, des couleurs froides et claires dansant comme des volutes de fumées sous mes yeux. Des appels à l'aide, des mots murmurés à mon oreille... Je me souviens avoir vu un petit bulldog, aux yeux bleus électriques, courir sur le bureau de l'un de mes professeurs... Une voix gutturale et rauque me murmurer à l'oreille « Djûge ». Une voix de femme assez jeune raisonner dans ma tête « Je ne veux pas mourir... ». Après avoir entendu cette femme, je cru voir une lame dans l'escalier et un cri étouffé ensuite. La voix d'un homme assez sec et sévère me parvint (en phonétique): « Astrala yo négo tou muerte! ». Seul le dernier mot fut compris, entraînant la phrase avec : une mise à mort.

Aujourd'hui j'ai quinze ans, et je continue de voir ces choses... Et de les entendre et surtout de les sentir. A la fin, cela devient habituel, même si... Voir une fille rousse passé dernière nous dans un miroir alors que l'on est dans le noir seulement éclairé par la lumière de la lune fait assez peur...

Voilà, j'espère que l'expérience vous a comme même plu (oui, j'essaye de remettre de la positivité dans ce récit). Rien n'a été inventé, tout a été vécu.


Umbrus

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