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NEWS PARANORMAL blog de Francine Perronnet
28 février 2016

Gnome insolite

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Le Retour des Dragons - Yanis Cardin
UN GNOME INSOLITE

Lorsque je m’intéresse à la question extraterrestre, la littérature est abondante. Il y a l’angle ufologique, l’angle conspirationniste, l’angle « disclosure », l’angle spirituel et toutes leurs sous-catégories. Alors même que ces approches souffrent de l’insuffisance de clarté sur leurs sources, je suis davantage surpris qu’elles ne se parlent pas entre elles. Il en est de même des autres champs d’exploration sur ce qui dépasse notre réalité quotidienne.

Je ne trouve pas d’ouverture entre l’étude de la présence extraterrestre et l’étude d’autres présences d’entités invisibles. Je pense notamment aux anges, mais plus particulièrement aux esprits de la nature. Cela se reflète dans les rayons science-fiction et fantastique des libraires. Il y a deux genres qui se côtoient mais qui ne se parlent pas. Pas de pont. Tolkiennous plonge dans un imaginaire de dragons et autres êtres fantastiques (elfes, orcs, trolls, nains etc.). Dan Simmons, Isaac Azimov ou encore Peter F. Hamilton m’ont bercé avec leurs mondes peuplés de races extraterrestres. Toujours l’un ou l’autre. Si on s’intéresse à l’un, on occulte l’autre.

Alors comment puis-je me situer si j’ai été confronté à des entités négatives dans cette vie, que je me souviens d’une vie où les êtres de Sirius étaient impliqués, que je vois des fées, des anges se manifestant la nuit, le fantôme de ma grand-mère juste après son décès et qu’à côté de tout ça j’essaye d’être au quotidien une personne normale faisant face à ses défis et ses contraintes habituelles.

Ces évènements hors normes ne sont pas mon lot quotidien mais s’entremêlent régulièrement sur une échelle de temps courte.

Voici une autre rencontre inattendue.

Ma cathédrale intérieure

Je m’allonge un soir sur mon lit pour simplement faire une détente, me vider l’esprit. J’aime relier mes inspirations et mes expirations pour créer un courant fluide qui détend mon corps et vide mon esprit. Comme souvent, je place une pointe de cristal ou un compagnon cristallin sur mon chakra du cœur.

Je ne maîtrise pas le processus clairement. Certaines détentes restent de simples épisodes de relaxation et d’autres entrainent des vibrations qui parcourent tout mon corps. Ce fut le cas ce soir-là. Une poussée vibratoire m’enveloppe. J’ai l’impression de vibrer fort de l’intérieur même si cela se reflète peu à l’extérieur de mon corps, à l’exception d’une légère fébrilité de mes membres.

Je fixe mon attention sur mon souffle. Je ressens que ma cage thoracique semble être plus volumineuse, comme si un espace intérieur nouveau apparaissait. L’image qui me vint à l’esprit est celui d’un espace intérieur identique à celui d’une cathédrale. C’est lumineux. L’air que j’inspire s’engouffre dans la cathédrale de ma poitrine. En fixant mon attention sur celle-ci, elle m’aspire au point d’avoir l’impression de me retrouver à l’intérieur d’elle, de moi.

J’ai toujours conscience de mon corps avec sa vibration accélérée. Mes paupières sont closes mais je vois ma chambre avec une luminosité tirée d’une source que je ne peux identifier.

Par contre, ma chambre n’est plus ma chambre. Deux mondes se superposent. Mon champ de vision est large mais flou en périphérie. Seul ce que je fixe directement est précis. Cela m’oblige à tâtonner du regard. Je reconnais mes affaires et mon mobilier. Pourtant, il y a bien plus maintenant.

Un esprit de la nature s’apparentant à un gnome

Je vois de nouveaux vêtements pêlemêles. L’extrême finesse des ouvrages me décontenance au plus haut point. Je ne crois pas avoir déjà vu cela, même avec des robes en haute couture. La dentelle est si finement tressée et ciselée. Des éclats de pierres transparentes et multicolores se trouvent incrustés dans cette dentelle. Celle-ci n’est pas en fibre de coton ou de soie mais a un aspect luisant cuivré. L’effet final est incroyable et me subjugue.

J’oublie complètement le reste. Je parcours des yeux les différents morceaux brodés et cousus jusqu’à tomber sur lui.

Qui ça lui ?

Un être de petite taille trônant impérieusement dans ce qui est normalement mon garde-robe. Ses outils d’artisan sont à peu près au même niveau que mon étagère supérieure. Son monde et le mien se superposent sans pour autant s’appuyer vraiment sur les divisions de ma penderie. Je le dévisage. Il a l’air renfrogné. Selon nos critères, il me semblait d’un certain âge. Je ne sais pas trop si je le dérange mais cela me démange de lui dire que s’il n’est pas content qu’il n’oublie pas que c’est ma chambre. Je pense qu’il capte immédiatement ma pensée et cet impair ne facilite en rien ce premier contact…

Ses traits de visage sont lourds et épais. Mais la caractéristique physique dont je ne peux détourner mon attention est son nez. Je n’en avais jamais vu de tel, même pas dans les dessins ou représentations d’êtres de la nature. Son nez est droit, longiligne et fin. Il se termine comme une pipe tournée vers le bas. C’est la meilleure description que je puisse en faire.

Pour moi, c’est un gnome. Sur quoi m’appuie-je pour clamer cette affirmation ? Sur rien. Simplement sur la première pensée qui s’est formée en le voyant. On me dirait que c’est un lutin, un nain ou autre que je ne pourrais ni l’infirmer ni le confirmer.

Il est dit que les gnomes se définissent comme des élémentaux de la Terre, de petite taille et préférant une vie souterraine. On les qualifie de plus robustes et de plus tenaces que les nains. Les gnomes auraient un talent certain pour l’ingénierie, l’orfèvrerie et l’alchimie. On en dit en effet des choses sur eux…


Ma vérité est simplement qu’un gnome, un esprit de la nature, a établi son atelier dans ma chambre si on fusionne ma dimension physique, la troisième densité de matière, avec la sienne, une densité de matière légèrement plus éthérée. Je ressens simplement que le voile est très ténu entre nos deux mondes et qu’il ne suffit de pas grand chose pour passer de l’un à l’autre ou que l’un et l’autre ne fassent plus qu’un.

Je n’ai pas pu échanger avec lui, pas même en pensée. Il m’a démontré sa présence. Cegnome m’a laissé apprécier son travail mais il avait hâte de se remettre à la tâche et que je retourne dans ma dimension.

Je prends maintenant un soin encore plus particulier à ce que ma chambre reste équilibrée. Pas ou peu d’électronique, des plantes, du cristal, de l’ordre en général, puisqu’il semblerait que cela ne soit pas que ma chambre…

Les observations au crépuscule

Lorsque le soleil darde ses derniers rayons et que l’obscurité recouvre doucement toute chose, il peut m’être donné d’observer des ombres de petites tailles à l’orée de boisés. Entre le monde du jour et le monde de la nuit, il y a un bref instant où le voile séparant nos mondes s’estompe. Cela restait des silhouettes sombres me laissant seul face à mes doutes dans un questionnement sans fin.

La conviction, la patience, la persévérance, trois vertus à appliquer.

Bien que très ténues, ces expériences d’observation directe me permettaient de créer en moi un monde intérieur qui rendaient l’existence d’esprits de la nature non pas plausible mais réelle. Tant que le doute subsiste, le franchissement vibratoire n’est pas aisé. Les êtres de la nature perçoivent avec clairvoyance nos états d’esprit. Ils savent s’ils peuvent ou non se rapprocher de nous en confiance et nous accorder la grâce d’être monté vibratoirement jusqu’à eux. Je ne suis qu’un invité. Ce sont eux qui accélèrent ma fréquence vibratoire. Je ressens que cela n’est cependant possible que par une préparation constante pour se rendre plus léger.

Crédit illustration : Yanis Cardin
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